Cette semaine, le ministère du Travail de la Colombie-Britannique a ajouté 11 nouvelles professions à la présomption de santé mentale en vertu de la Loi sur les accidents du travail. Un plus grand nombre de membres du SCFP auront ainsi accès plus rapidement à des soins et à des indemnités d’accident du travail pour des blessures psychologiques.
Parmi les professions ajoutées, on retrouve les suivantes :
- les travailleuses et travailleurs en réduction des méfaits;
- les inhalothérapeutes;
- le personnel dans les centres d’hébergement;
- les travailleuses et travailleurs sociaux;
- le personnel dans les maisons de transition;
- le personnel des services d’aide aux victimes;
- les travailleuses et travailleurs en gestion du sevrage.
La présomption de santé mentale accélère le processus d’indemnisation avec WorkSafeBC. Les travailleuses et travailleurs ont ainsi accès plus rapidement à des soins et à des indemnités d’accident du travail à compter du moment où un diagnostic formel de blessure psychologique est établi. Ces changements feront en sorte que le personnel sur qui on compte pour prendre soin des autres recevra à son tour le soutien nécessaire.
La plupart des professions maintenant incluses sont bien définies. Par souci de clarté, les travailleuses et travailleurs en réduction des méfaits ont pour tâche notamment de soutenir et de surveiller les personnes qui consomment des drogues, dans le but de réduire le risque d’empoisonnement aux drogues toxiques et les autres méfaits liés aux drogues, et travaillent principalement dans un ou plusieurs des milieux suivants :
- la communauté;
- des établissements résidentiels ou des unités qui fournissent des services de logement avec soutien;
- des locaux utilisés pour mettre sur pied des initiatives de santé publique, y compris des sites de consommation supervisée, ou d’autres types de services de prévention des surdoses.
Si l’ensemble des travailleuses et travailleurs peut être exposé à un ou plusieurs événements traumatisants et subir une blessure psychologique, les membres qui exercent une profession reconnue dans la présomption de WorkSafeBC y sont exposé(e)s de manière disproportionnée.
Il reste encore du travail à faire pour créer des milieux de travail psychologiquement sains dans les secteurs de la santé et des services sociaux. Même si le SCFP continue de se battre pour la sécurité des membres, on sait que les changements effectués par le ministère du Travail apporteront le soutien fort nécessaire aux travailleuses et travailleurs victimes de blessures psychologiques.