Alors qu’on déclare une pandémie mondiale et que la date de préavis pour une interruption de travail est imminente, le chef de la plus grande section locale du Canada exhorte la Ville de Toronto à parvenir à un règlement.

« Toute la ville nous observe. Les gestes que nous poserons tous dans les prochains jours auront d’énormes conséquences. Nous devons bien faire les choses », estime Dave Mitchell, président de la section locale 79 du SCFP.

« Pour le bien-être et la sécurité de chaque Torontois, nous devons boucler ces négociations. »

La Ville de Toronto et les unités de négociation des employés à temps plein, à temps partiel, des loisirs et des soins de longue durée (SLD) du SCFP 79 tentent de renouveler leurs conventions collectives, échues depuis le 31 décembre 2019. Les parties ont jusqu’à samedi, minuit une, pour s’entendre. Après ce moment pourrait survenir une interruption du travail.

La pandémie de coronavirus étant désormais une préoccupation majeure, M. Mitchell souligne qu’il est impératif que la ville de Toronto conclue les négociations avec succès.

« Retroussons nos manches et mettons la main à la pâte, tout de suite, pour que la ville, nos membres et les citoyens puissent tourner leur attention là où il se doit. »

Les négociations ont redoublé d’ardeur cette semaine à l’approche de la date limite.

M. Mitchell, notant que le SCFP 79 négocie au nom de quatre unités distinctes ayant chacune leurs priorités, précise que « si la Ville de Toronto veut négocier sérieusement, elle doit laisser tomber l’emporte-pièce ».