Mark Hancock et Candace Rennick, respectivement président national et secrétaire-trésorière nationale du SCFP, étaient au Québec pour rendre visite aux deux groupes de membres en grève : les conseillers et conseillères de la Société québécoise du cannabis (SQDC) et les croupiers et croupières du Casino de Montréal.
Les deux élu(e)s à la tête du SCFP voulaient rappeler aux grévistes qu’ils ont l’appui des 700 000 membres à travers le pays et qu’ils peuvent compter sur leur solidarité jusqu’à la fin. Un fonds de grève aussi considérable que celui du SCFP est un atout important pour les syndiqué(e)s. Les travailleurs et travailleuses pourront donc se doter de mandats de grève et se battre pour améliorer leur sort.
« Bravo de vous tenir debout pour des conditions de travail décentes! Quand le cannabis a été légalisé, le gouvernement a donné un mandat de santé publique à la SQDC pour que ces conseillers et conseillères éduquent la clientèle sur cette substance. Un travail important que nos membres ont relevé avec brio et sérieux. La SQDC remplit les coffres publics et c’est excellent ainsi. En revanche, une société d’État responsable doit aussi offrir un salaire décent », a déclaré Mark Hancock, président national du SCFP, devant une des succursales de la SQDC en grève sur le chemin Queen-Mary à Montréal.
Les élu(e)s se sont par la suite rendus au parc Jean-Drapeau où se situe le Casino de Montréal afin de leur livrer un message similaire et sincère.
« Nous sommes ici pour vous rappeler notre solidarité. Vous êtes en grève, car 55 % des croupiers et croupières du Casino de Montréal ont souffert de lésions en rapport avec des gestes répétitifs dans leur travail. Vous proposez des solutions et la direction ne vous écoute pas. Je suis fière de me tenir debout à vos côtés pour défendre votre intégrité physique », de dire Candice Rennick, secrétaire-trésorière nationale du SCFP.
« Nous sommes ravis de leur visite et nous les remercions pour leur appui indéfectible. Nous savons que la défense d’un membre à un endroit au pays peut avoir un effet sur nos membres partout », de conclure Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.