La Confédération syndicale internationale (CSI) appelle à une journée d’action mondiale en solidarité avec l’économie des soins et en soutien à celle-ci.

La pandémie de COVID-19 a mis au jour les effets dévastateurs de décennies de politiques d’austérité et de sous-investissement dans les systèmes de soins. Selon Un enfant, une place, 72 pour cent des garderies ont fermé en raison de la pandémie. Les Canadiens ont besoin d’un leadership audacieux et d’un financement fédéral accéléré, pour permettre aux services de garde d’enfants du Canada de passer d’un modèle commercial à un système entièrement géré et financé par l’État. Il est temps de réclamer une nouvelle normalité pour les parents canadiens et de s’attaquer aux inégalités sociales que la COVID-19 a exposées.

« Nous sommes restés ouverts pour permettre aux autres travailleurs essentiels de retourner au boulot. Nous acceptons des tâches supplémentaires pour assurer la sécurité des enfants et de nos collègues. Les gens ne pourraient pas retourner à leur travail si nous ne faisions pas le nôtre », affirme Harpreet Sandhu, éducatrice préscolaire membre du SCFP 1936 en Colombie-Britannique.

« Les éducateurs de la petite enfance sont des éducateurs; nous devrions être traités comme tels », souligne Sharon Shu, éducatrice de la petite enfance et conseillère principale, membre du SCFP 1936 en Colombie-Britannique.

« En ce moment, les nouvelles EPE se font rares. La profession est trop dévalorisée et sous-évaluée, les gens n’ont pas envie de s’y lancer. Notre salaire de départ est à peine supérieur au salaire minimum. Souvent, sans avantages sociaux. Pourtant, c’est un travail exigeant. À mon avis, si le salaire ne grimpe pas, cela doit être parce que ce sont surtout des femmes qui travaillent dans ce domaine. »

Le 29 octobre, sensibilisons la société à l’importance et à la valeur de l’économie des soins. Profitons du fait que le Canada doit se remettre de la COVID-19 pour rendre les garderies abordables dans l’ensemble du Canada.