A person holding a backpack and a paper mask from the legs down.Le SCFP-Alberta croit que la décision du gouvernement Kenney de rendre les masques obligatoires pour les élèves de la 4e à la 12e année est un pas dans la bonne direction. Mais le gouvernement a encore du chemin à faire pour assurer la sécurité des 700 000 élèves de l’Alberta qui retournent à l’école cet automne.

« Le premier ministre doit cesser ses conférences de presse irresponsables sur la supposée immunité des jeunes à la COVID-19 parce que, franchement, c’est non seulement ridicule – c’est dangereux », déclare Rory Gill, président du SCFP-Alberta. « Les jeunes infectés à l’école peuvent transmettre le virus à la maison à leurs parents et aux autres membres de leur famille, aggravant ainsi radicalement la transmission communautaire. C’est exactement ce qui arrivera si nous continuons à suivre le plan imprudent du premier ministre. »

C’est en Alberta que le taux de croissance de l’infection est le plus rapide au Canada en ce moment. Le SCFP demande donc au gouvernement de faire face à la réalité en prenant les arrangements et en faisant les investissements nécessaires pour assurer un retour à l’école sans danger.

« Le plan actuel est presque aussi mauvais qu’une absence totale de plan, poursuit M. Gill. Si nous continuons dans cette voie, les conséquences pourraient être désastreuses et nous pourrions rapidement revenir à la case départ, sans ouvrir aucune école. »

Le SCFP a réclamé que la taille des classes ne dépasse pas 15 élèves afin de permettre une réelle distanciation physique. Il a aussi invité le gouvernement à fournir les ressources additionnelles dont les conseils scolaires ont besoin pour assurer la sécurité dans les classes, tant pour les élèves que pour le personnel.

Le SCFP représente plus de 10 000 travailleurs des écoles de toute la province, dont les aides à l’éducation, le personnel de l’administration et les concierges.