Ce lundi, les cols bleus de la Ville d’Oakville, en Ontario, sont toujours en grève, puisque les négociations de la fin de semaine n’ont pas débouché sur une entente.

« Les parties se sont rencontrées vendredi après-midi », raconte Peter Knafelc, président du SCFP 136. « Elles sont restées à la table des négociations jusqu’à 1 h 30 du matin, heure à laquelle l’employeur est rentré chez lui. Il y a eu d’autres discussions par courriel au cours de la fin de semaine, mais la Ville d’Oakville y a mis fin dimanche soir en déclarant l’impasse. Nous ne pouvions que poursuivre la grève. »

Ladite grève a commencé le jeudi 2 novembre, au bout d’un compte à rebours déclenché par l’employeur, qui avait demandé l’abandon de la conciliation. Malgré ce geste spectaculaire, la Ville a laissé couler les jours précédant la date de grève légale sans proposer de calendrier de négociation.

« C’est une honte, lance M. Knafelc. Il a fallu débrayer pour convaincre l’employeur de négocier. Malgré cela, nous gardons espoir qu’il revienne à la table avec l’intention de parvenir à une entente. Nous sommes ravis de tous les messages de soutien que nous envoie la communauté, et nous avons très hâte de reprendre le travail que nous aimons dans la ville que nous aimons. Nous regrettons les inconvénients de cette grève. Nous encourageons les gens à demander à leur conseillère ou à leur conseiller municipal de régler ce conflit promptement et équitablement. »