La famille du SCFP-C.-B. pleure la disparition de son ancienne présidente et secrétaire-trésorière Bernice Kirk, décédée vendredi.

Fervente défenseure des droits du travail et des services publics, Bernice croyait au pouvoir de l’action politique. Elle avait travaillé au conseil scolaire de Coquitlam. Très impliquée dans son syndicat, elle avait été présidente du SCFP 561, puis la première dirigeante à plein temps du SCFP-C.-B. lors de son élection au poste de secrétaire-trésorière en 1979. Elle avait ensuite occupé le poste de vice-présidente générale du SCFP national.

Au cours des années 1980 et d’une grande partie des années 1990, Bernice a présidé une période de croissance qui a vu le SCFP-C.-B. devenir une force majeure du mouvement ouvrier. Pendant cette période, la base a augmenté de plusieurs milliers de membres, forçant la division à changer de bureau à trois reprises. Et si le SCFP est devenu le premier syndicat du secteur public à s’affilier au NPD de la Colombie-Britannique, c’est en grande partie grâce à elle.

Aux côtés de la présidente Muriel Overgaard et des présidents Owen Dykstra et Mike Dumler, Bernice a mené les membres du SCFP sur les lignes de piquetage, d’abord pour repousser des restrictions salariales et des réductions de services, puis pour protéger nos droits de négociation menacés par les gouvernements créditistes successifs. À la coprésidence de la section Lower Mainland d’Operation Solidarity en 1983, elle s’est profondément impliquée dans la lutte contre l’austérité budgétaire et les lois antisyndicales du premier ministre Bill Bennett. Quatre ans plus tard, elle aidait à mener la lutte contre les « trois mauvais “bills” », soit les projets de loi 19 et 20 et le premier ministre VanderZalm lui-même.

Dans les années 1990, alors que Bernice présidait le SCFP-C.-B., la Commission Korbin sur la fonction publique et le secteur public de la Colombie-Britannique a créé les conseils patronaux. Bernice a contribué à faire entrer le SCFP dans une ère de négociation coordonnée où les membres du syndicat ont pu bâtir sur la force de leur nombre en négociant leurs priorités ensemble.

Véritable chef de file dans la lutte pour l’équité salariale et l’équité fondamentale, Bernice croyait que la lutte pour les droits des femmes était source de dignité pour tout le monde, en plus de renforcer la collectivité.

« Au cours de ses décennies d’engagement et de dévouement à améliorer la vie des gens, Bernice a fait une énorme différence dans la vie des membres du SCFP et de tous les travailleurs et travailleuses de la Colombie-Britannique », a déclaré la présidente du SCFP-C.-B., Karen Ranalletta. « Elle a également contribué à ouvrir la voie à une jeune génération de femmes dans le syndicat, pour qu’elles se mobilisent et deviennent des militantes et des dirigeantes. Nous lui devons vraiment beaucoup. »

Bernice laisse dans le deuil son mari Merv, sa fille Karen, son fils Brian, ses petits-enfants adorés et de nombreux amis, y compris un cercle dévoué de la section locale 561 qu’elle avait continué de fréquenter après sa retraite.

Les détails de son service commémoratif seront annoncés sous peu.