Les membres du personnel administratif et de soutien de l’Université du Cap-Breton (CBU) représentés par la section locale 3131 du SCFP ont réclamé la conciliation après l’échec des pourparlers entre le syndicat et l’employeur.
C’est la deuxième fois cette année que l’équipe de négociation de la CBU est incapable de conclure une entente sans l’aide du service de conciliation provincial. Cette annonce intervient quelques mois seulement après le débrayage, en janvier, des professeur(e)s de l’université.
Les membres du SCFP 3131 occupent divers postes administratifs à l’université, notamment au service des finances, au registrariat, aux affaires étudiantes, aux services de bibliothèque, à l’informatique et au soutien scolaire.
La présidente de la section locale, Allana Serroul, affirme que le personnel administratif juge les propositions salariales de l’employeur insuffisantes pour faire face à l’augmentation du coût de la vie dans la Municipalité régionale de Cap-Breton. « De 2020 à 2022, le salaire de David Dingwall a augmenté de 33 %, sans compter tous les avantages qu’il reçoit en tant que président de l’université, explique-t-elle. Au cours de la même période, notre salaire n’a augmenté que de 3,8 %. C’est nous qui payons les factures de l’université, sans pouvoir payer les nôtres. »
Une personne conciliatrice a été nommée, mais aucune rencontre de conciliation n’a été fixée pour l’instant.