Indice du bonheur plus élevé dans les petites communautés

Au Canada, ce ne sont pas les plus grandes villes ou les plus riches où l’indice du bonheur est le plus élevé. Selon une étude menée dans 1200 quartiers et communautés à travers le pays, les habitants des petites agglomérations et des communautés rurales ont tendance à être plus heureux. Parmi les caractéristiques positives, mentionnons le bien-être, l’égalité, le sentiment d’appartenance à la communauté, la durée des déplacements et le coût du logement. Le revenu moyen et le taux de chômage ont peu d’impact.

Les communautés les plus heureuses au Canada sont Neebing en Ontario (2055 habitants), Hope en Colombie-Britannique (6181 habitants) et Souris à l’Île-du-Prince-Édouard (1173 habitants). À l’inverse, les citoyens de Vancouver et de Toronto sont, en moyenne, les moins satisfaits au pays. Montréal fait office d’exception parmi les grandes villes, ses habitants étant légèrement plus heureux que la moyenne canadienne. Les résidents de certains grands quartiers urbains sont parmi les plus heureux au Canada, mais on est nettement moins satisfait dans les banlieues et les quartiers très animés du centre-ville.

Selon le World Happiness Report, le Canada occupe le septième rang du classement des pays les plus heureux. La Norvège, la Finlande et le Danemark demeurent en tête.

Études du CCPA et de l’OCDE sur la distribution de la richesse

La plupart des gens savent que l’inégalité des revenus s’est aggravée au Canada, le 1 % des plus riches accaparant 11 % des revenus totaux. Or, bien que ce soit un problème grave, l’inégalité des richesses est encore pire.

Selon de récentes statistiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le 10 % des plus riches du Canada possède plus de 50 % de la richesse des ménages canadiens, alors que le 60 % des plus pauvres détient seulement 12 % de celle-ci.

Comme le rapportait récemment le Centre canadien de politiques alternatives, les 87 familles les plus riches du Canada ont une valeur nette moyenne de 3 milliards de dollars chacune, soit deux fois plus qu’en 1999 et l’équivalent de la richesse nette de 12 millions de Canadiens. La réalité est probablement encore pire, puisque l’on estime que les Canadiens les plus riches cachent 300 milliards de dollars dans les paradis fiscaux.

Travailler moins pour produire plus

L’entreprise néo-zélandaise Perpetual Guardian a instauré la semaine de travail de quatre jours sans réduire les salaires et les avantages sociaux et elle est très satisfaite du résultat.

Ses employés étaient surmenés en raison de leurs responsabilités professionnelles, personnelles et familiales et leur productivité en souffrait. Avec la semaine de quatre jours, les travailleurs peuvent mieux gérer leurs obligations personnelles et se concentrer davantage sur leurs tâches lors de leurs heures de travail. Par conséquent, la productivité a augmenté, le stress a diminué et la conciliation travail-famille est plus facile. Les pays où la semaine de travail est plus courte, la Norvège, le Danemark et la Finlande par exemple, occupent des rangs plus élevés au classement des pays les plus heureux. Sept Canadiens sur dix préfèreraient travailler quatre jours par semaine, quitte à travailler plus longtemps pendant ces journées.