Un régime national et universel d’assurance-médicaments entièrement financé par le fédéral sauverait des vies et permettrait aux Canadiens d’économiser des milliards sur leurs ordonnances. C’est le point de vue qu’a défendu le SCFP aujourd’hui devant le Comité des finances de la Chambre des communes, dans le cadre des consultations prébudgétaires de 2019.

« Les familles et les employeurs pourraient réaliser d’importantes économies avec un régime national d’assurance-médicaments adéquat. Un programme qui ne ferait que combler les lacunes actuelles entraînerait une couverture inégale qui ne réduirait pas les coûts », a soutenu la nouvelle économiste du SCFP, Angella MacEwen.

Elle a été à l’emploi du Congrès du travail du Canada au cours des six dernières années.

Angella MacEwen a également présenté en comité les propositions du SCFP pour des services de garde d’enfants universels et abordables, ainsi que pour un transfert aux provinces consacré spécifiquement au secteur postsecondaire, ce qui rendrait les études plus abordables. « Nous devons revoir la notion de productivité afin de privilégier une productivité axée sur les personnes. L’investissement dans des services publics de qualité augmente la productivité et la qualité de vie pour tous », a-t-elle ajouté.

Le mémoire déposé par le SCFP comporte aussi les propositions suivantes :

  • la création d’un salaire minimum national à 15 dollars l’heure pour réduire la pauvreté et les inégalités.
  • la transformation de la Banque de l’infrastructure du Canada en une véritable institution publique qui n’utilise que du financement public à faible coût pour construire des infrastructures publiques.
  • le retrait du projet de loi C-27 qui permettrait aux employeurs de modifier rétroactivement les pensions promises à leurs employés.
  • l’amélioration de l’équité fiscale.
  • l’accroissement de la productivité et de la compétitivité.

Consultez le mémoire du SCFP en cliquant ici.