Les membres du SCFP œuvrant en santé communautaire à Victoria et dans le Grand-Vancouver ont participé en grand nombre à deux soirées d’ateliers organisées la semaine dernière. Ces ateliers s’attaquaient au problème de la charge de travail.

Ainsi, mercredi, plus de 50 membres se sont présentés au bureau britanno-colombien du SCFP pour discuter des résultats d’un récent sondage du syndicat sur la charge de travail et élaborer des solutions pour rendre les milieux de travail plus sains et plus sûrs. L’avant-veille, on avait fait le même exercice à Victoria, où les membres du SCFP ont fait salle comble aux bureaux de la section locale 1978. Deux membres de Port Alberni participaient à cette séance par Skype.

Ces séances de stratégie faisaient suite à une série de réunions dans les milieux de travail de la santé organisée plus tôt ce printemps. À ces réunions, le personnel du SCFP et les dirigeants des sections locales rencontraient les syndiqués couverts par les conventions collectives de la Community Bargaining Association (CBA) et de la Health Science Professionals Bargaining Association (HSPBA) pour débattre des résultats d’un sondage sur la charge de travail dans leur secteur mené par le service de la recherche du SCFP.

Au début de la séance stratégique de mercredi, Vanessa Wolff, conseillère du service de l’éducation syndicale du SCFP, a brièvement parlé des liens entre charge de travail et santé-sécurité. Puis, la chercheuse du SCFP Sarah St. John a résumé les résultats du sondage. Elle a souligné le fait qu’une charge de travail excessive, le manque de personnel, les heures supplémentaires non rémunérées et l’épuisement professionnel systémique ont tous des répercussions négatives sur la prestation des services de santé et la qualité des soins aux patients.

Puis, les participants se sont séparés en petits groupes, en fonction des classes d’emploi de la CBA et de la HSPBA, pour discuter des grandes problématiques liées à la charge de travail dans leur milieu et en explorer les causes et les facteurs aggravants. Après un examen des mesures adoptées récemment par les employeurs (s’il y en avait), chaque sous-groupe a trouvé des pistes de solution à partager avec l’ensemble du groupe. On a conclu en désignant une personne-ressource pour chaque classe d’emploi afin de faciliter le suivi de la part du personnel et des dirigeants syndicaux, qui pourront recommander des actions.

« Les discussions étaient très animées, tout le monde voulait changer son milieu de travail », raconte Chris Losito, coordonnateur du secteur de la santé au SCFP. « Cela va nous aider à avancer. Nous comptons développer de nouvelles stratégies avec les personnes-ressources. »

On encourage les membres à suivre les documents d’orientation pour la CBA et la HSPBA qu’on leur a remis à la séance, à refuser le travail dangereux quand la charge de travail devient excessive et à rester à l’affût des développements sur la page santé du site Web du SCFP.

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