Dans son allocution, l’ancienne commis d’épicerie devenue présidente du Congrès du travail du Canada (CTC) a appelé les membres du SCFP à s’engager activement dans la lutte pour les travailleuses et travailleurs.
Bea Bruske a rappelé aux personnes déléguées que les travailleuses et travailleurs du Canada s’inquiètent pour leurs emplois, leurs factures à payer et l’avenir de leurs enfants, ainsi que des tactiques de division employées par les politicien(ne)s de droite pour détourner l’attention des vrais enjeux.
« Lorsque la droite rejette la faute sur les nouveaux arrivants et arrivantes ou les personnes racisées, elle cherche à nous diviser dans l’espoir qu’on ne voit pas les allégements fiscaux, les traitements injustes et les hausses des prix qui profitent aux plus riches », a-t-elle déclaré.
Bea Bruske a affirmé que le CTC et les syndicats doivent exiger de meilleurs emplois, des salaires équitables, des services publics solides et un gouvernement qui défend les travailleuses et travailleurs, pas les riches.
« Si on n’écrit pas le prochain chapitre, les tenants de l’austérité le feront à notre place. »
Elle a aussi rappelé aux personnes déléguées que, même si le Canada a peut-être évité le pire du populisme à la Trump, la menace persiste. « On ne peut pas compter sur les partis politiques pour faire le travail à notre place, » a-t-elle affirmé. « Mark Carney vient du milieu des finances et des affaires. Il prévoit des coupures de services et la suppression d’emplois. C’est à nous, aux syndicats, de riposter. »
Elle a terminé en invitant les membres du SCFP à adhérer au NPD et à s’impliquer dans la course à la chefferie pour contribuer à façonner l’avenir du parti.
« On dit souvent à nos membres que quiconque n’a pas participé au processus de négociation n’a pas le droit de se plaindre du résultat. Ça s’applique aussi en politique. »