Après trois mois de négociations sans grand progrès, le SCFP 3532 a obtenu du ministère du Travail le droit de sauter l’étape de la conciliation. Ce geste entame le compte à rebours de dix-sept jours avant la possibilité d’un lockout de l’employeur ou d’une grève du syndicat, le 28 octobre.  

Voyages W.E. travaille exclusivement avec les syndicats canadiens, le SCFP étant son plus gros client. Les membres présents au vote de grève ont choisi cette option à l’unanimité. L’employeur avait refusé de poursuivre les négociations. Voyages W.E. emploie seize membres dans ses bureaux d’Ottawa et de Vancouver.  

Après trois mois de négociations, les membres du SCFP 3532 n’ont toujours pas obtenu une augmentation de salaire équitable, le travail en mode hybride et les congés de maladie, qui n’avaient pas augmenté dans les deux dernières conventions collectives.  

« Nous sommes terriblement déçus du refus de l’employeur de poursuivre les négociations », raconte Christine Fera, présidente du SCFP 3532. « Celui-ci réclame une convention collective de cinq ou six ans. S’il y tient, alors nos membres méritent des augmentations salariales significatives. Nous ne voulons pas retirer nos services, mais nous méritons le respect, et pour l’instant, l’employeur ne nous respecte pas. » 

Si une entente n’est pas conclue d’ici le 28 octobre, les membres du personnel du SCFP national ne pourront plus programmer leurs déplacements auprès de Voyages W.E.