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Trojan horseUn cheval de Troie accueille Philippe Couillard au Sheraton

Les membres du Réseau québécois sur l’Intégration continentale (RQIC) et des organisations alliées, dont le SCFP, ont manifesté lundi devant le Centre Sheraton de Montréal pour accueillir le premier ministre Philippe Couillard. Celui-ci s’adressait au Conseil du patronat du Québec à peine quelques semaines après son budget d’austérité.

Les manifestants ont poussé un cheval de Troie de cinq mètres devant le Sheraton pour exprimer que libre-échange et austérité cachent de grandes menaces.

Avec cette action citoyenne, le RQIC et ses alliés se sont joints à la  Journée mondiale d’action contre les traités de libre-échange et d’investissement,ce lien sera ouvert dans une nouvelle fenêtre. tenue autour du 18 avril 2015. Plus de 700 actions aux quatre coins de la planète dénoncent un modèle économique qui ne fonctionne pas pour 99 pour cent des populations. D’une seule voix, les mouvements sociaux s’opposent aux pouvoirs démesurés que les accords de libre-échange accordent aux entreprises transnationales, comme l’accord transatlantique AÉCG avec l’Union européenne, le Partenariat transpacifique (PTP) et l’Accord sur le commerce des services (ACS).

«L’AÉCG est une porte ouverte à la privatisation des services publics des villes et municipalités, du système de santé et en éducation. À partir du moment où un service sera privatisé, il n’y aura plus de retour en arrière possible car c’est ce qui est prévu dans l’accord et c’est ce que nos représentants conservateurs fédéraux et libéraux provinciaux ont signé», a lancé Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec et vice-présidente de la FTQ.

Combiné aux politiques actuelles d’austérité, le libre-échange menace des pans entiers du modèle de développement du Québec en matière de services publics, d’accès aux médicaments, de souveraineté agricole, de développement local, de création d’emplois de qualité ainsi que de protection de l’environnement. Il est temps d’en sortir et de penser à un nouveau paradigme pour mettre l’économie au service des gens. Les groupes sociaux québécois s’opposent à ce que le gouvernement Couillard sacrifie sur l’autel de la folle logique du «libre marché» la capacité souveraine de l’État à servir l’intérêt public.