Qui compte ? est une campagne qui vise à sensibiliser le public sur les difficultés qu’éprouvent les travailleuses et travailleurs du secteur des services de soins communautaires (SCC) au Nouveau-Brunswick. Initiée par le Syndicat canadien de la fonction publique, cette campagne promeut la création d’un système public de prestation de soins communautaires - un système qui fonctionne pour les utilisateurs ET les travailleurs.
Que sont les services de soins communautaires ?
Plus de 10 000 travailleurs au Nouveau-Brunswick au Nouveau-Brunswick fournissent divers services pour venir en aide aux familles et individus vulnérables dans nos collectivités. Ce secteur comprend :
- Les soins à domicile ;
- Les foyers de groupe pour adultes ;
- Les foyers de groupes de jeunes ;
- Les maisons de transition, et
- les foyers de soins spécialisés.
Quel est l’enjeu ?
- Pour les utilisateurs - Les citoyens ont beaucoup de difficulté à obtenir les services dont ils ont besoin, car il n’y a pas de système organisé de SSC au NB. Les divers services sont de qualité inégale et le niveau d’accessibilité varie d’une région à l’autre. Les personnes vulnérables et les personnes âgées ont aussi droit à la dignité. Ils ont besoin d’un système simple, accessible, efficace et standardisé.
- Pour les employées du secteur – L’écrasante majorité des travailleurs sont des femmes gagnant des salaires de pauvreté avec peu ou pas d’avantages sociaux. L’employé moyen gagne moins de 15 $ de l’heure et doit cumuler deux emplois ou plus pour joindre les deux bouts. Au NB, moins de 10% des employés des SSC sont syndiqués.
Quelle est la solution ?
Il faut intégrer les SSC dans notre système de santé, sinon créer un système ou d’une régie des services de soins communautaires. Ainsi, on assurera l’égalité des services pour nos régions rurales, on réduira l’achalandage dans nos hôpitaux et la facture des contribuables. Un système de SSC public aurait les avantages suivants :
- Standardisation des conditions de travail et augmentation des niveaux de soins ;
- Meilleures conditions de travail pour les travailleurs de première ligne ;
- Élimination des problèmes de recrutement et de roulement du personnel ;
- Élimination des redondances et inefficacités administratives ;
- Meilleure utilisation des fonds publics pour garantir les services de première ligne ;
- Intégration des 659 unités administratives actuelles au sein d’une administration centralisée ; et
- Accroissement de la qualité et l’accessibilité des soins fournis aux aînés et aux citoyens vulnérables.