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Les bibliothèques sont extrêmement populaires auprès de la population canadienne. Cependant, leur personnel est confronté à de nombreux défis qui menacent la qualité des services auxquels les gens s’attendent et sur lesquels ils comptent. 

Les bibliothèques profitent à l’économie. Elles contribuent à briser le cycle de la pauvreté en offrant un accès gratuit à Internet, à la recherche d’emploi et au développement des compétences. Les bibliothèques favorisent également l’alphabétisation, une compétence essentielle sur le marché du travail d’aujourd’hui. On ne saurait sous-estimer les bienfaits économiques des bibliothèques. Des études montrent que pour chaque dollar investi dans les bibliothèques, le bénéfice moyen pour la communauté est plus de cinq fois supérieur.

EN SAVOIR PLUS

  • Les compressions budgétaires ont considérablement réduit les services offerts au public. Des décennies d’austérité gouvernementale ont entraîné une réduction du budget des bibliothèques, des pertes d’emplois, une augmentation de la charge de travail, des coupures dans les services et un risque accru de privatisation. Le moment est venu de réinvestir dans nos bibliothèques.
  • Les employeurs utilisent les nouvelles technologies, y compris les caisses en libre-service, pour supprimer des emplois et réduire les services. Les soi-disant « bibliothèques sans personnel » ont fait leur apparition à travers le pays. Le moment est venu de remettre en question les tactiques des employeurs qui entraînent des pertes d’emplois et des répercussions négatives sur la qualité des services. 
  • La précarité d’emploi est un défi considérable pour le personnel des bibliothèques. En fait, la plupart des employés de bibliothèque occupent un poste précaire. Le travail précaire est à temps partiel, temporaire, occasionnel ou à forfait. Ces postes non permanents offrent moins d’heures de travail à temps plein et moins (ou pas du tout) d’avantages sociaux. Le moment est venu de contrer l’essor de la précarité d’emploi en investissant dans des postes permanents, à temps plein et bien rémunérés pour assurer la continuité de services de bibliothèque de qualité.
  • Le personnel de bibliothèque est de plus en plus préoccupé par le recours aux bénévoles. Les employeurs font appel à des bénévoles pour réduire les coûts de main-d’œuvre et éviter de créer de nouveaux emplois rémunérés. Les bénévoles ne sont pas le problème; ce sont plutôt les raisons pour lesquelles les employeurs font appel au bénévolat qui alimentent un mauvais climat de travail. Le moment est venu d’investir dans des emplois à temps plein, permanents et bien rémunérés pour soutenir le travail dans nos bibliothèques.
  • Les bibliothèques ne sont pas toujours des lieux de travail sûrs. Le personnel subit et est témoin d’abus verbaux, d’agressions physiques, de violence, de menaces et d’intimidation. Le moment est venu de prendre au sérieux les problèmes de violence et de santé-sécurité au travail dans le secteur.
  • Le personnel de bibliothèque s’est surpassé pour soutenir nos communautés pendant la pandémie. La pandémie a braqué les projecteurs sur l’important travail que font ces gens pour aider les Canadiens à rester connectés les uns aux autres et à leur communauté dans une période d’isolement social extrême. Le personnel de bibliothèque a tendu la main aux populations marginalisées et vulnérables. Il a organisé des banques alimentaires et livré des livres et d’autres documents de prêt aux garderies et aux établissements de soins. Le moment est venu de reconnaître le travail de ces personnes en temps de crise.

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