Placentia workersGaëlle McNeil | Service des communications

Le 16 juillet, les employés municipaux de la ville de Placentia à Terre-Neuve-et-Labrador (section locale 1761) ont déclenché la grève, après 14 mois de sur-place dans leurs négociations. Après sept semaines de grève, ils sont retournés au travail forts d’une convention collective d’une durée de quatre ans prévoyant des augmentations de salaire et d’autres améliorations.

La municipalité avait embauché des consultants externes pour négocier à sa place, c’est-à-dire des personnes qui ne comprennent pas le travail des membres de l’unité de négociation. Les parties ont échangé des propositions à 11 reprises, et plusieurs réunions ont été reportées, à la grande frustration des membres.

Le 20 mars dernier, les pourparlers ayant abouti à une impasse, le syndicat a demandé au conciliateur de déposer son rapport.

Le 17 avril, les membres de la section locale ont voté à l’unanimité en faveur d’une grève. À la mi-juillet, alors qu’aucune séance de négociation n’était prévue, les membres en ont eu assez. Ils sont sortis en grève.

« La décision de débrayer n’a pas été prise à la légère. Les membres étaient complètement frustrés par le processus de négociation marqué par de nombreux délais et par l’absence de volonté de l’employeur d’en arriver à un accord », a déclaré le président de la section locale 1761, Gerry Quilty.

Le 6 août, le président national du SCFP, Mark Hancock, et la présidente du SCFP-T.-N.-L., Sherry Hillier, sont venus appuyer les piqueteurs devant l’hôtel de ville.

Les membres ont bénéficié d’un large soutien de la population, qui les encourageait à tenir tête au maire et à la ville. Les membres sont heureux de voir la plus longue ronde de négociation dans l’histoire de la section locale prendre fin, et ce, sans concession.