Mardi matin, des membres du Groupe de travail national pour un milieu syndical sécuritaire ont fait état de l’avancement de leurs travaux aux personnes déléguées à la Conférence du Conseil national des secteurs.
Ce groupe de travail a été formé par le Conseil exécutif national (CEN) du SCFP en mars 2021 en réponse à des incidents d’inconduite grave. Il est composé des femmes membres du CEN. Le groupe de travail prépare des recommandations qui changeront la façon dont notre syndicat répond à la violence sexuelle et sexiste et aux autres formes de harcèlement et de discrimination dans le milieu syndical du SCFP.
La vice-présidente régionale pour la Colombie-Britannique et le Yukon, Karen Ranalletta, a amorcé la présentation en soulignant les graves répercussions de la violence, du harcèlement et de la discrimination dans le milieu syndical.
Elle a expliqué qu’un sondage, des groupes de discussion et des groupes d’écoute ont révélé que plusieurs membres du SCFP, en particulier des femmes et des membres de groupes en quête d’équité, ne participent pas pleinement au syndicat parce que ces personnes ne s’y sentent pas en sécurité. « Notre syndicat est plus fort lorsque nous incluons tout le monde. En soutenant les travaux du Groupe de travail national pour un milieu syndical sécuritaire, nous sommes sur la bonne voie pour faire du SCFP un syndicat pour nous toutes et tous », a déclaré Karen Ranalletta.
La vice-présidente régionale pour le Manitoba, Gina McKay, a par la suite expliqué toute l’importance de créer des syndicats inclusifs face aux menaces venant de la droite, comme la privatisation et l’austérité : « En tant que membres du SCFP, lorsque nous ne sommes pas connectés à nos communautés communes, lorsque nous n’avons pas l’impression d’être inclus dans les travaux, notre capacité de riposter diminue. À l’inverse, lorsque nous sommes unis, nous avons plus de force pour affronter tout ce qu’un gouvernement de droite préconise », a-t-elle affirmé.
Enfin, la vice-présidente générale pour les Prairies, Judy Henley, a donné un aperçu des projets amorcés par le groupe de travail. Elle a notamment souligné les changements apportés aux cours d’éducation syndicale, l’ajout d’une formation de témoin et de lutte à l’oppression, ainsi que les examens du processus de plainte du SCFP, de la procédure régissant les procès et du programme d’ombudspersonnes.
Judy Henley a souligné l’importance de nommer le problème et de contribuer aux efforts pour le régler, en encourageant les membres à participer aux programmes pilotes qui seront bientôt offerts. « Il faut nommer le problème. Alors nous le nommons, et nous vous invitons à faire partie de la solution », a-t-elle conclu.