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VICTORIA – Pour faire suite à l’activité de lancement du 29 avril au Royal BC Museum, le Comité restreint de l’Eastside a annoncé trois autres activités de dialogue communautaire. Nous invitons les membres du SCFP et les autres personnes qui soutiennent le maintien des usines de traitement des eaux usées dans le giron public à y participer.

Le 9 mai de 11 h à 13 h au centre récréatif Cedar Hill de Saanich.

Le 9 mai de 13 h 30 à 17 h 30 à la salle de sports du Pavillion Windsor d’Oak Bay.

Le 13 mai de 10 h à midi à la piscine Crystal de Victoria.

Ces séances porteront sur les critères de sélection des sites de traitement et les résultats visés. Pas d’inscription nécessaire. Pour en savoir plus, visitez le www.crd.bc.ca/Eastside

Le District de la capitale régionale (DCR) mène en ce moment de nouvelles consultations publiques sur le développement du traitement des eaux usées. Les comités restreints de l’Eastside et du Westside de la zone centrale du DCR mènent des consultations distinctes auxquelles la population est conviée. Au terme des consultations, ces comités se réuniront pour débattre ensemble des solutions possibles pour l’ensemble de la zone centrale.

Pour en savoir plus sur les consultations dans le Westside, visitez le www.westsidesolutions.ca

L’importance d’une détention et d’une exploitation publiques

Plusieurs arguments plaident en faveur de la détention et de l’exploitation publiques des installations de traitement des eaux usées.

Il y a un lien entre protection de l’environnement et contrôle public. Dans des installations contrôlées par l’État, la prise de décision est motivée par l’intérêt public plutôt que l’intérêt du privé. Règle générale, les administrations municipales prennent leurs décisions publiquement; elles doivent rendre compte de leurs décisions, qui sont souvent plus transparentes que celles que prennent les sociétés privées. En fin de compte, le risque et les dommages environnementaux relèvent toujours de l’intérêt public et de la responsabilité publique.

La privatisation coûte plus cher. Les partenariats public-privé, ou PPP, arnaquent les contribuables. Ils coûtent plus cher qu’une exploitation publique. Le privé se sert des projets en PPP pour faire de l’argent. Ils rendent des comptes à leurs actionnaires plutôt qu’à la population ou aux contribuables. Le financement privé coûte plus cher, sans oublier que le privé majore ce coût pour compenser le risque qu’il assume et atteindre ses cibles de rendement. La vérificatrice générale de la Colombie-Britannique, Carol Bellringer, l’a démontré dans son rapport annuel, où elle conclut qu’il en coûte près du double au gouvernement pour emprunter par l’entreprise d’un PPP que par lui-même.

En fin de compte, ce sont les contribuables qui « assument le risque ». Si les choses tournent mal, le privé peut se retirer, pas le gouvernement ni les contribuables. Nous nous retrouvons avec le problème sur les bras et nous payons pour réparer les dégâts économiques et, dans certains cas, nettoyer les dégâts environnementaux.

Les PPP nous lient à des contrats de plusieurs dizaines d’années. Ils enferment nos administrations municipales, nos collectivités, dans des contrats de 30 ans et plus. Du coup, les générations futures auront un pouvoir limité sur une partie essentielle de leur communauté. En outre, les contrats de plusieurs décennies limitent la flexibilité des collectivités à s’adapter aux nouvelles technologies ou à de nouvelles informations.

Les PPP sont cachottiers et ultracompliqués. Ils se négocient en secret, à huis clos. La version définitive du contrat est souvent incroyablement longue et incompréhensible, même pour les fonctionnaires municipaux qui « achètent » le service.

On devrait se concentrer sur l’emploi et le développement économique locaux. Quand le privé mène le bal, les contrats vont souvent à de grosses entreprises d’ailleurs, ce qui fait perdre des investissements locaux, des recettes fiscales et des emplois. L’administration municipale devrait être en mesure d’offrir aux générations suivantes des emplois stimulants à un salaire décent, ce qui permettra aux étudiants d’aujourd’hui de demeurer dans leur communauté et d’y connaître une belle carrière. Investir dans les services publics, c’est aussi ça.