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À la suite de la publication du rapport intérimaire du Comité restreint sur les services de soutien à l’intégration, les travailleurs de première ligne ont demandé au gouvernement de financer des solutions concrètes à l’occasion du prochain budget.

« Seul un financement adéquat, dont on a cruellement besoin, permettra de régler les situations critiques et désespérées exposées dans ce rapport », explique Joanne Smithers, présidente du SCFP 4392 et intervenante en soutien à l’intégration à l’agence Community Living Guelph-Wellington. Lors des consultations publiques du comité, Mme Smithers a d’ailleurs témoigné de la difficulté à prodiguer du soutien dans un contexte de sous-financement et de réduction des heures-personnes dans les programmes et les services.

Le prochain budget arrive à point pour régler les pires problèmes évoqués dans le rapport, poursuit-elle : « En accordant immédiatement aux services de soutien aux personnes ayant une déficience intellectuelle un financement adéquat, le gouvernement permettrait au système d’intervenir avant que les familles ne vivent une situation de crise. »

Le rapport énumère plusieurs exemples de difficultés rencontrées par les familles qui souhaitent avoir accès aux services et aux agences. Selon Mme Smithers, la diversité des cas exige une stratégie complète comprenant des investissements dans les services et le soutien. Cette stratégie devra aussi apporter des solutions concrètes qui permettront à toutes les familles d’avoir accès au soutien de travailleurs sociaux formés et qualifiés.

Or, le président du Comité coordonnateur du secteur des services de soutien à l’intégration du SCFP, Jim Beattie, craint déjà que le gouvernement n’ignore les faits relatés dans le rapport du comité restreint. Il cite le cas de Nicholas Spagnuolo, 31 ans, autiste, né avec une paralysie cérébrale et souffrant de démence. À court de ressources et de soutien, ses parents l’ont fait admettre à l’Hôpital d’Ottawa en novembre. Il est toujours au service des soins intensifs, confiné à une chambre d’hôpital, sous l’œil des gardes de sécurité de l’établissement.

Le 27 février, il a été question d’un autre cas à l’Assemblée législative, lorsque le ministre des Services sociaux et communautaires a refusé de garantir un soutien à domicile pour une femme de 34 ans lourdement handicapée. Shay Nakhdjavan a passé 20 ans sur une liste d’attente. Ses parents vieillissent, leur santé décline, mais leur fille n’a toujours pas droit aux soins permanents à domicile dont elle a besoin, selon les spécialistes.

M. Beattie soutient que ce récent cas d’inaction démontre que le gouvernement fait fi de sa responsabilité qui consiste à assurer un soutien à domicile aux citoyens qui en ont besoin.

En Ontario, on compte plus de 23 000 personnes ayant une déficience intellectuelle sur les listes d’attente pour obtenir du soutien, dont 12 000 familles sans soutien à domicile.

Pour en savoir plus, contactez :

Joanne Smithers
Présidente de la section locale 4392 du SCFP
 519-820-5945

Jim Beattie
Président du Comité coordonnateur du secteur des services de soutien à l’intégration du SCFP
 905-928-0030

Mary UnanS
ervice des communications du SCFP
905-739-3999 poste 240 ou 416-206-5609