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Aujourd’hui, le sous-ministre néo-écossais des Transports et du Renouvellement des infrastructures (MTRI) a confirmé qu’on n’a jamais effectué une évaluation de l’installation publique d’asphaltage récemment mise au rancart.

 

Selon le syndicat des employés de la voirie néo-écossaise (section locale 1867 du SCFP), les contribuables ont le droit de savoir s’ils en ont eu pour leur argent.

 

Le sous-ministre Paul LaFleche a fait cette déclaration ce matin, alors qu’il témoignait devant le Comité des comptes publics.

 

De plus, M. LaFleche a semblé laisser entendre que le projet pilote avait permis de faire baisser les devis des gros entrepreneurs privés.

 

« Le ministre des Transports Geoff MacLellan doit rendre des comptes aux contribuables, affirme le conseiller national du SCFP Peter Baxter; il doit mener une étude approfondie sur le projet pilote avant de vendre l’installation mobile, assurément à forte perte. »

 

Selon le personnel du MTRI, l’installation mobile a déjà perdu 20 pour cent de sa valeur.

 

« Ce projet permettait de faire de l’asphaltage dans des régions éloignées où on n’en faisait plus depuis des décennies, poursuit M. Baxter. Et il représentait moins de trois pour cent de l’ensemble des travaux routiers. Disons-le franchement, les entrepreneurs privés n’allaient pas dans ces secteurs. L’installation mobile publique comblait donc un besoin flagrant d’une manière complémentaire aux travaux des entrepreneurs privés. »