Le syndicat représentant les travailleuses et travailleurs de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) est en droit de faire grève, le patronat de la CSPAAT n’ayant pas présenté d’offre sérieuse à la table de négociation. Le syndicat a tenté d’obtenir de l’employeur une réponse sur des questions clés telles que la charge de travail, les salaires et la représentation syndicale.Le syndicat entamera des moyens de pression à partir du 21 mai, avec des grèves tournantes prévues jeudi et vendredi.
« Nos membres ont à cœur de soutenir les travailleuses et travailleurs blessés de l’Ontario. Nous accomplissons notre travail parce que nous nous soucions des personnes dont le nom figure sur les dossiers, mais nous sommes aussi des employé(e)s et, à l’heure actuelle, notre employeur tente de nous intimider pour que nous acceptions le statu quo », déplore Harry Goslin, président de l’OCEU. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour négocier, mais sans la présence d’un(e) partenaire prêt(e) à s’asseoir à la table de négociation, nous ne serons pas en mesure de parvenir à une entente. Le patronat tente au contraire de semer la division au sein de notre syndicat en proférant des mensonges et des menaces. Il est clair que la recherche d’un terrain d’entente ne l’intéresse pas. »
Le syndicat tiendra un point de presse le 22 mai à midi depuis la ligne de piquetage qui sera située devant le bureau de la CSPAAT, au 200, rue Front Ouest. Des représentant(e)s du SCFP-Ontario, du SEFPO et de la Fédération du travail de l’Ontario seront aussi présent(e)s.
Des lignes de piquetage se formeront aussi à Kingston, London, North Bay, Ottawa, Sault Ste. Marie, St. Catharines, Sudbury, Thunder Bay, Timmins et Windsor. Des porte-parole se tiendront également à la disposition des médias locaux dans ces villes.