Ce matin, des employées et employés municipaux de Windsor membres du SCFP 543 vont distribuer des paniers-cadeaux aux personnes et aux familles dans le besoin, dans le cadre d’une campagne caritative en partenariat avec l’Association des banques alimentaires de Windsor-Essex.
C’est la neuvième année que la section locale 543 mène ce projet baptisé Operation Giveback (Opération redonnons).
« Ce projet consiste à donner de la joie aux gens qui ont moins de chance que nous », raconte David Petten, président du SCFP 543. « Malheureusement, en cette période tumultueuse d’inégalités croissantes et d’inflation record, de plus en plus de gens vivent des difficultés financières au point de ne pas pouvoir célébrer l’Action de grâces avec leurs proches. C’est le résultat de problèmes systémiques qui ne se résoudront pas uniquement par des gestes caritatifs, mais nous espérons que notre don contribuera à répandre un peu de bonheur. »
Les paniers de l’Action de grâces contiendront une dinde (pour les familles) ou un poulet (pour les personnes seules), des sacs d’épicerie et des sacs thermos réutilisables, ainsi que carottes, pommes de terre, oignons, farce, pommes et biscuits, plus un sac de bonbons pour les familles avec enfants.
La distribution se déroulera dans neuf endroits de la ville de Windsor, mais principalement au centre d’aide aux chômeurs et chômeuses (6955, promenade Cantelon, Windsor, Ont.). Elle commence aujourd’hui, de dix heures à midi.
Le don du syndicat survient alors que vingt pour cent des enfants de la ville vivent dans un ménage à faible revenu. Les banques alimentaires de Windsor rapportent une augmentation de l’achalandage de 30 à 40 pour cent.
Pour David Petten, tous les paliers de gouvernement devraient lutter contre les inégalités de richesse et de revenu en déployant un éventail de solutions, notamment des investissements plus importants dans les services publics. Il a mentionné une étude de Statistique Canada qui montre que les avantages des services publics s’élèvent en moyenne à 12 500 dollars par personne.
« La charité peut être très utile, mais elle a ses limites. Nous ferions bien mieux d’investir dans des solutions collectives comme des services publics qui profitent à tout le monde », estime-t-il.