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La politique énergétique canadienne doit aller au-delà des exportations pétrolières. Elle devrait d’abord porter sur la production d’énergie propre et publique. Voilà l’un des principaux messages que lance le président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Paul Moist, aux ministres fédéral et provinciaux de l’Énergie, qui se réunissent à Charlottetown pour quelques jours.

Dans une lettre envoyée plus tôt cette semaine à tous les ministres fédéral et provinciaux de l’Énergie, M. Moist insiste sur le fait que les gouvernements doivent accorder plus d’importance à la sécurité énergétique du pays et au développement d’énergies propres et publiques : « Une économie durable doit se fonder sur plus que l’exportation directe de nos ressources naturelles : notre propre sécurité énergétique devrait avoir priorité. Investissons la richesse que génèrent nos ressources naturelles dans un réseau énergétique public durable, économiquement et écologiquement. »

M. Moist soulève aussi, dans sa lettre, l’importance de produire de l’énergie propre et publique : « Pour bâtir une infrastructure énergétique du 21e siècle, il faut des emplois verts durables. Pour le Canada, l’énergie du 21e siècle, c’est une priorité accordée aux réseaux est-ouest de transport de l’électricité (tout en respectant les compétences provinciales et locales, ainsi que les communautés autochtones), au développement durable dans la production énergétique et à l’investissement dans les nouvelles technologies qui permettront de réduire la consommation énergétique. Cela implique de bâtir une infrastructure énergétique publique qui soutiendra les nouvelles technologies et les modes innovants d’utilisation de l’énergie déjà créée. »
 
Le SCFP a émis plusieurs recommandations en vue d’assurer une transition équitable aux travailleurs qui souhaiteraient passer d’une forme d’énergie non renouvelable à une énergie verte et renouvelable (lisez les recommandations dans la lettre ci-dessous).

Paul Moist écrit que « le recours accru à la production d’énergie éolienne, solaire, géothermique et marémotrice, aux micros-centrales hydroélectriques, ainsi qu’à la production de biocarburant issu de la biomasse permettra aussi l’essor de nouvelles industries et la création d’emplois durables. Cependant, le développement rationnel, durable et équitable de la production, du transport et de la distribution des énergies vertes doit se faire par le biais d’entreprises publiques et locales. »
 
Le SCFP est le plus grand syndicat canadien. Il compte 620 000 membres, dont 36 000 syndiqués du secteur des services d’électricité. 

Selon M. Moist, « le secteur énergétique doit devenir durable économiquement et consciencieux écologiquement pour assurer la sécurité énergétique et l’égalité d’accès des générations futures ».