L’unité 3 du SCFP 4207, qui représente les enseignants en anglais langue seconde de l’université Brock, est en grève, parce que l’université refuse de ratifier la convention collective qu’elle a conclue en février.
Le litige porte sur une clause que l’employeur soutient qu’il ne respectera pas, même s’il l’a soumise trois fois au syndicat. Dans l’accord de principe qu’il a signé, l’employeur s’engageait à ne pas sous-traiter les tâches faites par la section locale. Le syndicat a ratifié cet accord le 28 février. Le conseil d’administration de Brock l’a ratifié en son tour « moyennant une modification au texte ».
« C’est du jamais vu, a déclaré Dan Crow, président du SCFP 4207. Un employeur n’a pas le droit de ratifier une convention collective en exigeant une modification à l’accord dûment signé par les deux parties. Comment pourrait-on avoir confiance dans le processus de négociation si l’employeur pouvait exiger des modifications à une convention collective que le syndicat a déjà ratifiée? »
Le syndicat et l’employeur ont rencontré un médiateur le 25 mars. Malgré toute la bonne volonté utilisée pour convaincre l’administration universitaire de ratifier la convention, à 18 h il était clair que l’employeur souhaitait provoquer un débrayage.
« Il faut forcer l’Université Brock à respecter les accords qu’elle signe, a conclu M. Crow. Le syndicat s’affaire à déposer une plainte auprès de la Commission des relations de travail de l’Ontario en soutenant que l’université a négocié de mauvaise foi. »
Pour en savoir plus, contactez :
Dan Crow
Président de l’unité 3 de la section locale 4207 du SCFP
(905) 931-8007
Wendy Forbes
Communications du SCFP
(416) 892-8716