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Le SCFP demande à Baird de retirer son commentaire

Le 19 novembre, Paul Moist, président national du SCFP, a envoyé une lettre à John Baird, leader du gouvernement à la Chambre des communes, lui demandant de retirer un commentaire fait par ce dernier à la Chambre des communes sur la position du SCFP en ce qui a trait à la mission canadienne en sol afghan.

Dans sa lettre, M. Moist a déclaré, « J’ai été très troublé de vous entendre induire délibérément en erreur l’honorable Jack Layton, chef du Nouveau Parti démocratique du Canada, et, par conséquent, le peuple canadien, en déclarant, au cours de la période de questions du 19 novembre 2010 que j’appuyais la position de votre gouvernement dans le dossier de l’Afghanistan. »

« Notre appui se limite à la position de votre gouvernement sur le contrôle de l’accès aux droits d’atterrissage canadiens pour la ligne aérienne des Émirats arabes unis, qui vise à protéger les emplois des Canadiens contre une concurrence injuste avec cette compagnie aérienne subventionnée. Je vous demande de clarifier immédiatement ma position pour les députés de la Chambre des Communes et les citoyens du Canada. »

Le SCFP se prépare pour la Conférence sur les changements climatiques à Cancun

Des délégués du SCFP participeront à la Conférence sur les changements climatiques des Nations Unies, qui aura lieu à Cancun, au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre 2010. En préparation de la conférence, le SCFP a rédigé une fiche d’information sur ses propositions et exigences et sur les raisons pour lesquelles la présence du SCFP est importante.
Nous adhérons aux objectifs globaux pour la réduction des gaz à effet de serre (GES) : stabiliser le climat en n’excédent pas 2 degrés Celsius de réchauffement; atteindre l’objectif d’une réduction de 85 per cent des niveaux de GES en 2050, comparativement aux niveaux de 1990; établir des mécanismes pour assurer que les cibles soient contraignantes et que les États respectent leurs engagements; et assurer une équité entre les pays pauvres et les pays riches, pour que ces derniers fassent leur juste part d’efforts.

Nous demandons également des actions précises de notre propre gouvernement au Canada : renforcer et développer les modes de production énergétiques propres, sous propriété, contrôle et livraison publiques; éliminer graduellement les subventions publiques à l’industrie pétrolière, et investir dans des alternatives vertes; implanter des mesures incitatives pour développer des milieux de travail et des industries plus sensibles aux questions touchant l’environnement et les changements climatiques; et investir dans des programmes de juste transition et de formation pour les travailleurs affectés, de sorte à préserver et créer des emplois dans la nouvelle économie verte.

Télécharger notre document « Guide des travailleurs pour un milieu de travail plus vert » à : http://scfp.ca/environnement/Le_SCFP_passe_au_ver.

Visitez le site Web de la Conférence sur les changements climatiques des Nations Unies à : http://unfccc.int/2860.php (en anglais).

Le SCFP-C.-B. présente un ambitieux projet en matière de droits de la personne

La première conférence du SCFP-C.-B. sur les droits de la personne a pris fin le 20 novembre dernier et les délégués en sont ressortis unis et enthousiasmés par le rôle que peut jouer le syndicat pour la défense de l’égalité dans les lieux de travail de la province et dans l’ensemble de la société. 
Au cours d’un week-end où les médias ne parlaient que de la controverse suscitée par le recours aux scanners corporels dans les aéroports, les délégués du SCFP ont étudié les implications pour les droits de la personne de cette mesure de sécurité invasive dans le cadre d’un atelier sur le profilage racial. Animé par Micheal Vonn de l’Association des libertés civiles de la C.-B., l’atelier a examiné les conclusions d’un rapport spécial de la BCCLA sur le profilage racial dans le contexte des mesures policières et de la sécurité nationale.
L’atelier sur les travailleurs migrants étrangers a proposé trois recommandations claires : faire pression sur les députés provinciaux et fédéraux pour que les gouvernements mettent en place des politiques visant à protéger les droits et le bien-être des travailleurs étrangers; appuyer une campagne de sensibilisation aux difficultés que vivent les travailleurs étrangers migrants; et soutenir les efforts de solidarité internationale pour les travailleurs migrants dans les pays en développement.
Un atelier portant sur le dossier de l’eau dans les communautés autochtones était animé par Arthur Manuel, porte-parole du Réseau autochtone pour l’économie et le commerce, et par Don Moran, agent principal du SCFP pour les dossiers autochtones au Service de l’égalité.  Les participants ont discuté de la nécessité de mieux faire valoir les réussites du SCFP dans les communautés autochtones. Pour Don Moran, le SCFP doit créer plus de partenariats de cette nature, en particulier sur le front de la lutte contre la privatisation.

Les syndiqués de l’Université du Québec à Montréal arrivent à bon port et à l’heure

Les membres syndiqués du personnel de soutien de l’UQAM sont fiers d’annoncer l’achèvement du processus découlant de la Loi sur l’équité salariale. L’affichage des résultats, du 4 octobre dernier jusqu’au 4 décembre prochain, marque la fin d’une démarche de plusieurs années qui corrige le déficit salarial systémique touchant les catégories d’emploi à prédominance féminine. Ainsi, des centaines de salariés de l’UQAM, en grande majorité des femmes, verront leur taux horaire augmenter, en plus de toucher des ajustements salariaux pouvant atteindre plusieurs milliers de dollars.

En bout de ligne, les taux horaires augmenteront dans environ 90 catégories d’emploi à prédominance féminine – de 0,04 $ à 6,05 $, selon les cas. Les employés ayant fait partie de l’une de ces catégories entre 2001 et maintenant, qu’ils soient actifs, retraités ou même qu’ils aient quitté l’UQAM, toucheront des ajustements rétroactifs à 2001.

Les Libéraux toujours aussi fidèles aux agriculteurs et petites entreprises de l’Ontario?

Les agriculteurs ontariens et petites entreprises des villes comme Peterborough, London, Belleville, Cornwall et Windsor ont de quoi s’inquiéter : le nouveau projet de loi sur l’approvisionnement du secteur public, sur le point d’être adopté à toute vitesse, leur nuira s’il n’est pas sérieusement modifié, selon Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO). Le projet de loi 122 ou Loi de 2010 sur la responsabilisation financière du secteur public cherche à régir l’approvisionnement, le recours à la sous-traitance et le lobbying des organismes parapublics.

Le CSHO appuie l’esprit du projet, soit une plus grande transparence et une responsabilisation accrue pour l’utilisation des deniers publics dans la prestation de services publics de santé. « Cependant, soutient M. Hurley, nous craignons fortement que les politiques d’approvisionnement, si elles sont adoptées telles quelles, se développent à huis clos et découragent les hôpitaux et autres organismes parapublics d’acheter local. Cela nuira aux économies locales. »

On s’inquiète aussi que la loi ignore les organismes à but lucratif et maisons de soins de longue durée qui touchent du financement public. Contrairement aux hôpitaux, les organismes privés subventionnés ne devront pas rendre de comptes sur leur recours à la sous-traitance ou les dépenses de leurs dirigeants. Et ils n’auront pas à répondre aux demandes d’accès à l’information.

Le personnel hospitalier à Toronto proteste contre la diminution des soins accordés aux personnes âgées

Un rassemblement a eu lieu le 26 novembre à Toronto pour protester contre les changements, partout en Ontario, de soins aux personnes âgés qui sont menacées par une épidémie de fermetures de lits et de compressions dans les programmes. Les personnes âgées reçoivent maintenant des soins de qualité inférieure et non réglementés dans des centres d’accueil, quand elles ne sont pas tout simplement laissées à elles-mêmes dans leur domicile.  Les conférenciers ont inclus Paul Moist, président national du SCFP; Arlene Patterson, présidente de la Coalition pour la santé de Sarnia Lambton; et des travailleuses et travailleurs d’hôpitaux, d’établissements de soins de longue durée et de soins à domicile.

En Ontario, le chaos règne dans les soins à domicile et le roulement annuel de personnel chez les soignants s’élève à 57 pour cent. En outre, les heures consacrées aux soins se font de plus en plus rares. À Windsor, une femme de 93 ans qui n’a que deux mois à vivre a été invitée à quitter l’hôpital ou à payer 600 $ par jour pour y rester. Elle est le visage humain des patients âgés que l’on qualifie de manière humiliante de « monopolisateurs de lits ». À Scarborough, le centre Providence Continuing Healthcare ferme 120 lits, ce qui aura des répercussions négatives sur de nombreux programmes, dont les services de réadaptation et les soins palliatifs et chroniques. À Sudbury, l’hôpital régional Memorial ferme ses portes—128 lits seront perdus et des personnes âgées fragiles devront être déplacées.

Un comité du SCFP s’attaque à la croissance des garderies à but lucratif

La croissance des services de garde à l’enfance à but lucratif au Canada préoccupe beaucoup le Groupe de travail national sur la garde à l’enfance, qui s’est réuni du 22 au 24 novembre à Ottawa afin d’examiner les moyens à prendre pour améliorer les services de garde à l’enfance partout au Canada et sonner l’alarme au sujet du nombre croissant de garderies à but lucratif.

Le message était clair – il nous faut un système de services financés et offerts publiquement au Canada afin d’assurer la qualité et l’accessibilité de l’éducation de la petite enfance et de la garde à l’enfance à toutes les familles canadiennes. « Nous savons que des services de garde de qualité à coût abordable aident à atténuer la pauvreté, permettent aux parents d’entrer sur le marché du travail et donnent à nos enfants le meilleur départ possible dans la vie, a expliqué Randi Gurholt-Seary, coprésidente du Groupe de travail. »

« Inutile de se tourner vers le marché pour trouver une solution – la responsabilité incombe aux gouvernements.  Il nous faut un système de services de garde à l’enfance financés et offerts publiquement dont chaque famille pourra profiter, a ajouté Jamie Kass, coprésidente du Groupe de travail. Ce système assurera aussi de bons emplois correctement payés pour les éducatrices de la petite enfance et permettra de maintenir en poste ces travailleuses dans un secteur où la pénurie de ÉPE s’aggrave sans cesse. »

Le groupe a donné l’exemple de l’Île-du-Prince-Édouard, qui a pris des mesures audacieuses pour accroître le caractère public de l’éducation de la petite enfance grâce au nouveau programme d’excellence préscolaire (New Preschool Excellence Initiative) et qui a promis de surveiller de près la mise en œuvre du programme afin que les besoins des enfants et des familles soient comblés. Le groupe compte collaborer avec des partenaires communau-taires pour faire de l’éducation de la petite enfance et de la garde à l’enfance des enjeux prioritaires aux prochaines élections fédérales.

Les cols blancs de Saint-Bruno entérinent leur nouveau contrat de travail

Réunis en assemblée générale le 23 novembre, les cols blancs de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, Quebec, ont voté à 90 pour cent en faveur d’une nouvelle convention collective. Les syndiqués ont décroché une entente de cinq ans qu’ils jugent satisfaisante. Elle couvre la période allant du 1 janvier 2007 au 31 décembre 2011. L’impasse a été dénouée quand la Ville a accepté de laisser le régime de retraite dans le regroupement des anciennes villes défusionnées de Longueuil (Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville).

Parmi les clauses négociées, on remarque des augmentations salariales de 2,5 pour cent pour les trois premières années et de 2,25 pour cent pour les deux dernières, ainsi qu’une nouvelle structure salariale rétroactive à 2007 qui résulte des travaux d’équité salariale. Notons également une mise à niveau des congés mobiles, des vacances annuelles, des congés de maladie et des primes de fin de semaine.

Don des ambulanciers paramédicaux et des cols blancs de Cornwall au Centre Agapè

À une assemblée tenue récemment, les membres de la section locale 3251 du SCFP de Cornwall, en Ontario, ont décidé de remettre un don de 500 $ au Centre Agapè, qui distribue de la nourriture, des vêtements et des articles ménagers aux personnes dans le besoin, notamment par l’entremise de sa cuisine communautaire et de son magasin d’aubaines. Le Centre compte entièrement sur les dons de la communauté pour aider les familles qui profitent de ses services.

Le don de la section locale 3251 ira au Programme habits de neige d’Agapè qui permettra au Centre d’acheter de nombreux habits de neige pour les enfants de la communauté. La section locale 3251 du SCFP représente 432 ambulanciers paramédicaux et cols blancs de la Ville de Cornwall. Les membres ont décidé de faire un don à tous les trois mois à une organisation communautaire de leur choix. Centraide et la banque alimentaire de Cornwall sont parmi les organismes de Cornwall qui ont déjà reçu l’appui de la section locale 3251 du SCFP.

 

rks/sepb491