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Un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement affirme que ce qui est bon pour l’environnement est aussi bon pour la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Le rapport intitulé A Brief for Policymakers on the Green Economy and the Millennium Development Goals (Un mémoire à l’intention des décideurs sur l’économie verte et les objectifs de développement du millénium) a été publié le 20 septembre au siège des Nations Unies à New York.

La détérioration de l’environnement a plusieurs effets néfastes sur la santé et le bien-être des humains et peut aggraver la pauvreté. Par exemple, le manque d’accès à l’eau potable – qui empire avec les problèmes environnementaux – est l’un des principaux facteurs de la pauvreté, de la faim et des maladies.

Le nouveau rapport des Nations Unies démontre que les investissements dans une économie verte rapportent de multiples dividendes tels que la réduction des dommages causés à l’environnement, la création d’emplois et l’élimination de la pauvreté.

Parmi les exemples tirés du rapport notons :

  • La politique énergétique de la Chine pour la période de cinq ans allant de 2006 à 2010 a favorisé une croissance rapide de la fabrication et de l’installation dans le domaine des énergies renouvelables. La Chine est maintenant le deuxième plus important pays producteur d’énergie éolienne et le plus important exportateur de cellules photovoltaïques pour la production d’énergie solaire. En Chine, 10 pour cent des foyers ont un chauffe-eau solaire. Le secteur des énergies renouvelables donne de l’emploi à 1,5 millions de travailleurs et 300 000 emplois ont été créés dans ce secteur au cours de la seule année 2009.
      
  • La ville brésilienne de Curitiba a eu recours à une planification urbaine créative et durable pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Dans cette ville, 45 pour cent des déplacements se font maintenant par transport en commun. La dépense de carburant occasionnée par les embouteillages est 13 fois moindre à Curitiba comparativement à Sao Paolo. Dans cette ville qui compte 50 mètres carrés d’espaces verts par citoyen plutôt que un mètre carré comme autrefois, la santé des résidents s’est améliorée avec l’amélioration de la qualité de l’air.
      
  • La culture biologique a connu une importante croissance en Ouganda, ce qui a permis de faire exploser la production agricole, les exportations et les revenus. Depuis 2004, le nombre de fermes biologiques certifiées en Ouganda est passé de 45 000 à 200 000.


Le rapport insiste sur le fait que les investissements dans les technologies des énergies renouvelables – comme le vent et le soleil – peuvent mener à de nouvelles formes d’emplois, un accès plus rapide à l’électricité, une plus grande égalité sociale et une amélioration du niveau de vie. Les améliorations à l’environnement incluent la réduction de la pollution de l’air, l’amélioration de la qualité de l’eau et une diminution annuelle des émissions de gaz à effet de serre de 6 pour cent.