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Le doyen de l’Université Ryerson a promis d’éliminer graduellement l’eau embouteillée sur le campus et d’investir dans de nouvelles fontaines à boire. Sheldon Levy, président de l’Université, a signé une déclaration décrétant que le 11 mars était la Journée sans eau embouteillée.

Ryerson est le premier campus ontarien à faire le saut. Il se joint à l’Université de Winnipeg, à l’Université Brandon, au Manitoba et à l’Université Memorial, à Terre-Neuve dans la promotion de l’eau publique. La déclaration demande un « investissement accru dans les fontaines à boire en même temps que l’élimination graduelle de l’eau embouteillée offerte et vendue sur le campus d’ici 2013 ».

La campagne a été lancée par le Green Action Group sur le campus, en collaboration avec l’Union étudiante de Ryerson et l’Association des étudiants de la formation continue de Ryerson. Les dirigeants des deux groupes étudiants ont cosigné la déclaration de l’Université.

Depuis plusieurs années, le mouvement pro-public prend de l’ampleur sur le campus. En 2008, le Centre des étudiants travailleurs s’est prononcé contre les projets de l’industrie de l’eau embouteillée qui visaient « à privatiser et à rendre exclusive une ressource publique qui appartient à tous, peu importe leur statut ». Le SCFP a appuyé la Journée sans eau embouteillée pour inciter les travailleurs et les étudiants sur le campus à se réapproprier leurs robinets et leurs fontaines. Mais il n’est pas nécessaire d’être sur le campus pour signer l’engagement en faveur de l’eau publique. Mars est un mois de militantisme en faveur de l’eau et le mouvement culminera dans les activités organisées partout au pays pour la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars. La Journée sans eau embouteillée est un projet conjoint de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, de la Coalition jeunesse Sierra et de l’Institut Polaris.