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L’analyse du Conference Board sur les PPP, biaisée et superficielle

À la fin de janvier, le Conference Board du Canada publiait un rapport incroyablement biaisé intitulé Détruire les mythes.  Le document prétend faire la démonstration que les partenariats public-privé (PPP) canadiens ont apporté au secteur public des gains d’efficience, un meilleur respect des coûts et une plus grande transparence que toute autre formule traditionnelle d’approvisionnement.

Le document a recours aux analyses de « valeur ajoutée » produites par les agences provinciales de promotion des PPP sans les remettre en question, il ne tient aucun compte des derniers rapports critiques des vérificateurs généraux, il établit des comparaisons tendancieuses dans ses études de cas, il interprète erronément les faits et n’offre aucune analyse de fond en appui de ses affirmations.

Le SCFP a relevé de nombreux problèmes dans ce rapport et a lui-même publié un contre-rapport contredisant les affirmations sans fondement en faveur des PPP.

Pour en savoir plus : http://scfp.ca/privatisation/a4b7d9ee205f4d


Une visite virtuelle de l’édifice Stan Little

Faites une visite virtuelle des bureaux du SCFP à Ottawa et apprenez comment cet édifice – comme tous les autres nouveaux bureaux du SCFP – sont le reflet de nos valeurs partagées.

Par le biais d’une combinaison d’animation 3D et de vidéo HD en direct, cette visite des bureaux du SCFP national à Ottawa vous permettra de découvrir certains des détails qui ont permis à cet édifice d’obtenir la certification Or du Leadership in Energy and Environmental Design (LEED).

Après avoir visionné la vidéo, vous pourrez en apprendre plus sur le bâtiment, sa collection d’art et les projets de construction entrepris par le SCFP ailleurs au Canada.

Pour voir la vidéo : http://scfp.ca/edifice-stan-little/


Haïti : la bataille décisive

Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, a fait parvenir aux médias écrits une lettre ouverte au sujet de la reconstruction d’Haïti.  En voici un extrait.

On parle beaucoup de « reconstruction », mais comment vivait-on dans ce pays avant le fatidique 12 janvier?  Le taux de chômage oscillait autour de 70 %, et une proportion similaire d’Haïtiens tentaient de survivre avec moins d’un dollar par jour.  Comme les ONG géraient 92 % des écoles et 70 % des soins de santé, et vu l’absence totale de normes antisismiques pour les bâtiments, on peut se demander s’il existait même un État haïtien. (…)

La bataille décisive pour la dignité du peuple haïtien s’engage.  Elle sera perdue sans un plan ambitieux de construction d’infrastructures physiques et sociales dignes d’un pays du 21e siècle :  aqueducs, égouts, électricité, écoles, hôpitaux, transports en commun, agriculture autosuffisante, etc.  C’est dans l’édification massive de services publics sous l’égide d’un gouvernement d’unité nationale que la vie démocratique et l’indépendance véritables d’Haïti prendront leur sens.


L’économiste Hugh Mackenzie analyse le budget de Toronto

Depuis la fusion, le budget de la ville de Toronto donne lieu chaque année à un véritable mélodrame.  La ville est aux prises avec un déficit structurel provoqué par le délestage de la province, un manque de financement de la province pour les services qu’elle impose et les conséquences de la décision des élus de geler les taxes pendant 3 ans à la suite de la fusion. 

C’est la réalité décrite par l’économiste Hugh Mackenzie, dans un nouveau rapport commandé par le Syndicat des employés municipaux de Toronto, la section locale 416 du SCFP.

M. Mackenzie se penche sur les explications à la crise budgétaire de Toronto et les solutions avancées par les critiques de la ville comme la Chambre de commerce de Toronto.

Les services dont la ville de Toronto a besoin pour fonctionner adéquatement comme ville la plus grande et la plus diversifiée du pays ne sont pas gratuits et à moins que la fée des dents passe par là à la recherche de travail, les résidents et les entreprises de Toronto devront payer des taxes plus élevées, dit M. Mackenzie.

Le président de la section locale 416, Mark Ferguson, a déclaré que son syndicat entendait présenter ses recommandations concernant certains des problèmes de la ville et ses propositions d’économies lors des audiences prébudgétaires qui auront lieu au début mars.


Les travailleurs des conseils scolaires du Nouveau-Brunswick protestent contre les écoles en PPP

Armés de nouvelles preuves apportées par le vérificateur général de la Nouvelle-Écosse, les travailleurs des conseils scolaires du Nouveau-Brunswick poursuivent leur bataille contre 2 écoles en PPP.

Lors d’une récente manifestation, les membres des sections locales 824 et 1253 ont brûlé de faux billets de banque à l’extérieur d’une école en construction à Moncton.  Leur message :  privatiser les écoles, c’est brûler des fonds publics.  Les PPP menacent aussi les emplois qui soutiennent la communauté.

Plus tôt au cours du mois, le vérificateur général de la Nouvelle-Écosse a révélé que les problèmes qui affectent les 31 écoles en PPP de la province coûtent des millions de dollars aux contribuables.

« Nous voulons des écoles qui appartiennent aux contribuables du Nouveau-Brunswick, pas des écoles qui appartiennent aux grandes multinationales qui nous les reloueront
30 ans », a déclaré le président du SCFP-Nouveau-Brunswick, Danny Légère.


Le conseil du travail nie le droit des travailleurs de la santé de choisir leur syndicat

Dans une décision émise cette semaine, le Conseil des relations de travail de l’Alberta refuse à plus de 2 000 membres du SCFP le droit d’être représenté par le syndicat de leur choix.

Cette décision a pour effet de transférer les travailleurs de soutien du secteur de la santé du sud de l’Alberta qui sont actuellement représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) dans un syndicat provincial regroupant d’autres travailleurs de soutien représentés par le Syndicat de la fonction publique de l’Alberta.  La décision impose aussi à environ 1 000 ambulanciers paramédicaux un transfert vers une unité de négociation de techniciens et travailleurs en laboratoire représentée par l’Association des sciences de la santé de l’Alberta.

« Je suis en colère contre le gouvernement conservateur et le Conseil du travail qui ne tiennent aucun compte de la liberté d’association que nous confère la Charte des droits et libertés, a déclaré Dennis Mol, président du SCFP-Alberta.  Nous aurons recours à tous les moyens légaux à notre disposition pour faire renverser cette décision. »


Des partisans manifestent à la défense de Insite

Plus de 150 personnes ont manifesté la semaine dernière en appui à Insite, le seul site d’injection supervisé d’Amérique du Nord.  Les manifestants étaient des membres des sections locales 1004 et 15 du SCFP, des résidents du secteur et des gens du public qui voulaient communiquer un message à Stephen Harper :  Insite sauve des vies.

Cette manifestation a été organisée afin de protester contre la décision du premier ministre de demander à la Cour suprême de décider qui, du gouvernement fédéral ou du gouvernement provincial a juridiction sur Insite.

Les conservateurs de Stephen Harper tentent de faire fermer ce site de santé communautaire depuis 4 ans. La Cour suprême de Colombie-Britannique et la Cour d’appel de Colombie-Britannique ont toutes deux rendu des jugements confirmant que Insite ne relève pas du gouvernement fédéral.

« Les résidents du secteur, les travailleurs qui offrent des services de santé communautaires et le gouvernement provincial appuient tous Insite, affirme le président national du SCFP, Paul Moist.  Il est temps que le premier ministre mette ses convictions personnelles de côté et qu’il accepte les preuves scientifiques de l’utilité d’un service comme Insite dans cette collectivité. » 


« Guerre des poubelles » à Québec : la campagne se poursuit

Les employés manuels de la Ville de Québec poursuivent leur campagne publique pour informer la population des conséquences de la privatisation, à cent pour cent, de la collecte des ordures ménagères.  Pour la seconde phase de cette campagne, dès 6h30 le lundi 15 février, les cols bleus sont descendus dans la rue pour remettre leurs dépliants aux citoyens.

Tout au long de la semaine, pas moins de 100 000 dépliants ont été distribués dans les résidences et commerces sur le territoire de l’ancienne Ville de Québec, principalement par la poste.

Aussi, depuis le mercredi 17 février, les cols bleus de Québec diffusent une deuxième publicité radiophonique.

Ils estiment que l’enjeu de la privatisation est d’intérêt public car selon eux, sans son propre service, la Ville ne sera plus en mesure d’estimer à sa juste valeur les soumissions privées, d’en évaluer et contrôler les coûts.  Le passage de ce service au privé, s’il devait survenir, en ferait inévitablement grimper le prix, et cela aux frais des contribuables.

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