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Les ouvriers spécialisés et les professionnels de l’Université de Windsor ont eu droit à un solide remontant aujourd’hui, gracieuseté du président national du SCFP Paul Moist, près d’un mois après le début de leur grève.

« Vous n’êtes pas seuls », a lancé M. Moist aux grévistes membres du SCFP 1393, au cours de la journée qu’il a passée à Windsor. En plus de rencontrer les grévistes aux piquets de grève, il a eu droit à un résumé de la situation présenté par le comité de négociation de la section locale 1393 et les employés du SCFP national qui les appuie.

M. Moist et le président du SCFP 1393, Dean Roy, ont également rendu une petite visite au président de l’Université de Windsor, Alan Wildeman. La rencontre, qui devait durer un quart d’heure, a été beaucoup plus longue que cela.

« Le président Wildeman sait que vous tenez le coup et que vous ne lui donnerez pas ce qu’il espère », a dit M. Moist aux grévistes en s’arrêtant à presque chaque piquet de grève autour de l’Université. « Il admet aussi que les deux parties doivent revenir à la table des négociations. »

Le SCFP 1393 a déclenché la grève le 8 septembre, après avoir refusé les exigences de l’Université, qui souhaitait éviscérer le programme d’évaluation conjointe des postes et le système de supplantation.

Après cette rencontre, M. Moist a aussi rencontré des étudiants de l’université qui occupent le bureau de M. Wildeman en signe d’appui aux grévistes.

« Ce qu’ils m’ont dit, a raconté M. Moist, c’est qu’ils appuient fortement vos intentions et qu’ils apprécient grandement l’appui que leur accordent nos membres pendant leur occupation. »