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Le Congrès du travail du Canada vient tout juste de publier son document d’orientation sur la Conférence sur le changement climatique COP15. Le document demande des mesures internationales musclées appuyées par des mesures nationales claires et concluantes :

  

« À l’échelle du globe comme à l’échelle nationale, nous pouvons éliminer peu à peu la dépendance à l’égard des combustibles fossiles pour instaurer une économie verte englobant des emplois décents qui permettent de faire vivre une famille, des économies d’énergie plus importantes, l’efficacité énergétique, le recours aux énergies renouvelables et des transports durables. Ceci nécessite des mesures nationales urgentes et des mesures internationales efficaces »

  

Cela se produira uniquement si un accord équitable sur les changements climatiques qui permettra d’atteindre des réductions des émissions importantes et obligatoires est conclu à Copenhague.

L’énoncé du CTC reconnaît qu’il y a un besoin urgent d’agir pour établir des priorités fondées sur la science et qui réduiront rapidement les émissions de gaz à effet de serre. L’énoncé souligne également le fait que les pays industrialisés ont principalement causé les changements climatiques et que, toutefois, ces changements climatiques auront les conséquences les plus graves sur le Sud de la planète, y compris les populations autochtones et les petits états insulaires. Par conséquent, le Nord industrialisé doit prêcher l’exemple en acceptant des réductions majeures des émissions, tout en offrant un soutien financier pour l’adaptation aux changements climatiques aux régions du monde en développement.

D’autres priorités présentées dans l’exposé du CTC incluent :

  • un financement pour établir un programme national intégré de transition juste;
  • le développement d’investissements nationaux en matière d’approvisionnement liés à des technologies vertes afin de favoriser une croissance canadienne de l’emploi;
  • un plus grand investissement dans la recherche, le développement et la promotion de sources d’énergie renouvelable propres et durables en énergie électrique et dans les réseaux d’énergie combinant des systèmes de chaleur et d’électricité dans le secteur public qui créera des emplois et réduira la dépendance du Canada à l’égard des combustibles fossiles, particulièrement la production d’énergie au charbon;
  • l’augmentation importante des investissements dans l’infrastructure du transport en commun;
  • l’établissement d’un système de tarification du carbone qui est conforme au principe du pollueur-payeur.


Le SCFP fera partie d’une vaste délégation syndicale canadienne à Copenhague qui sera dirigée par le CTC.

CLC_Position_COP_15.fr.doc