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Les sections locales SCFP d’Hydro-Québec participent à une colloque de deux jours sur l’énergie éolienne au Québec. Les participants cherchent à savoir qui profite de cette énergie.

Les organisateurs appuient le développement de l’énergie éolienne et, croient que Hydro-Québec devrait exploiter les parcs d’éoliennes, et non le secteur privé.

 

Le gouvernement Charest a plutôt choisi de garder le cap de la privatisation pour le développement des parcs d’éoliennes.

 

Richard Perreault, président provincial de la section locale 1500 du SCFP, l’hôte de la conférence, mentionne que si l’énergie éolienne génère des profits, ce sont les Québécois et non les entreprises étrangères qui doivent en profiter.

 

Les experts et les délégués se disent inquiets de l’occasion manquée que représente l’exploitation privée de l’énergie éolienne. L’appel d’offre émis pour le développement de 2 000 mégawatts d’énergie éolienne ne fait aucune place aux études environnementales, à la planification régionale et à la participation des collectivités. Alors qu’une approche québécoise de ce développement apporterait aux régions des occasions d’affaires et des outils de développement économique, une exploitation confiée à l’entreprise étrangère n’apportera rien.

 

Les contribuables devront payer pour la mauvaise planification et le fait de s’être fié au financement et au développement privés. « Notre défi est de préserver et de développer notre société publique d’électricité, a souligné Paul Moist aux délégués. Notre défi est d’harmoniser le développement de l’énergie éolienne à la politique énergétique du SCFP national, une politique cohérente, responsable d’un point de vue environnemental et génératrice d’emplois. » Roméo Bouchard, écrivain et militant, a fait valoir que l’énergie éolienne favorisera un meilleur contrôle démocratique sur le développement des économies locales.

 

Mais les grands projets imaginés par la province ne contribueront que très peu au développement des économies locales.

 

Jean Louis Chaumel du Laboratoire de recherche en énergie éolienne de l’Université du Québec à Rimouski a affirmé aux délégués que lorsque les problèmes associés aux grands projets commenceront à faire surface, des projets régionaux de plus petite ampleur et sous contrôle public s’imposeront comme solution de remplacement.