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LES MEMBRES DU SCFP NE PARTAGENT PAS L’AVIS DE TONY CLEMENT

Le Syndicat canadien de la fonction publique appuie la position de l’OMS en regard des centres d’injection supervisés

Mexico – Des membres du Syndicat canadien de la fonction publique représentant le SCFP à la XVIIe Conférence internationale sur le sida qui se déroule cette semaine à Mexico ont été déçus et choqués par les propos tenus à la conférence par le ministre de la Santé, Tony Clement. M. Clement a dénoncé le centre d’injection supervisé Insite de Vancouver, pourtant loué à l’échelle internationale.

« C’est la première fois que j’ai honte d’être Canadien à l’étranger, avoue Gerry Lavallée, coprésident du Comité du triangle rose du SCFP. J’ai honte que notre ministre canadien de la Santé, Tony Clement, a décidé d’ouvrir la bouche et d’y mettre fermement ses deux pieds aujourd’hui sur la scène mondiale. »

« Lorsque le ministre Clement affirme ‘nous croyons que les centres d’injection supervisés causent plus de mal que de bien’, au nom de qui l’affirme-t-il?, demande M. Lavallée. Le ‘nous’ à qui il fait référence n’inclut par les militants anti-sida ou travailleurs de la santé canadiens. »

Dans une entrevue accordée à Mexico, M. Clement a expliqué que son rôle n’était pas de faire des courbettes à l’orthodoxie.

« M. Clément sort plutôt des sentiers battus en favorisant le conservatisme social aux preuves scientifiques qui démontrent que le modèle d’Insite contribue à prévenir les surdoses et la propagation du sida et à contenir les budgets alloués à la santé et au maintien de l’ordre », souligne M. Procyk.

Les centres d’injection supervisés ont aussi reçu l’appui sans équivoque de l’Organisation mondiale de la santé et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) comme mesure efficace de réduire les dommages de la toxicomanie. Dans un guide publié plus tôt cette semaine, l’OMS qualifiait les centres d’injection supervisés comme Insite de moyens d’intervention prioritaires pour limiter la propagation du VIH.

Roger Procyk, un travailleur de santé communautaire et membre du Conseil national des autochtones du SCFP, se joint à M. Lavallée pour appuyer Insite : « Bien que le centre se trouve à Vancouver, les gens qui ont recours à ses services proviennent de partout au Canada; les proches et les amis de ces gens sont heureux qu’il est là. C’est leur phare d’espoir et de soutien. »

Renseignements :

Allison Gifford, communications du SCFP, 613.237-1590 ext. 268