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Des dizaines de travailleurs de la santé membres du SCFP sont venus en refort sur les lignes de piquetage de leurs confrères de la section locale 3642, en grève d’un jour le 15 avril.

Les 50 membres de la section locale, des répondants médicaux d’urgence (RMU) qui traitent les appels d’urgence médicale et répartissent les ambulances en conséquence, n’ont droit qu’à une seule heure de grève par jour par personne en vertu de la loi québécoise sur les services essentiels.

Les RMU revendiquent la parité syndicale avec leurs collègues à l’emploi du service 911 de Montréal.

Martin Doyon, président de la section locale 3642 du SCFP, blâme les faibles salaires versés aux RMU pour expliquer les difficultés du service à recruter et à conserver du personnel.

De plus, il s’agit d’un travail très stressant qui nécessite une formation spécialisée.

Les RMU dépêchent des ambulances aux scènes d’urgences médicales et aident les appelants à pratiquer les procédures de secourisme d’urgence en attente de l’arrivée des ambulanciers.

Les RMU accusent un retard salarial de 32 % par rapport aux préposés du 9-1-1 de la Ville de Montréal. Une comparaison qui apparaît presque favorable avant qu’on mette dans la balance les salaires des RMU des autres provinces. Que ce soit en Alberta, en Colombie-Britannique ou en Ontario, les RMU canadiens gagnent de 40 % à 60 % de plus que ceux de Montréal.

Le contrat de travail des répondants médicaux d’urgence est échu depuis juin 2003. Plus de 45 séances de négociation ont déjà eu lieu entre les parties.

Le syndicat a produit une vidéo sur les conditions de travail des RMU qui comprend la reproduction d’un appel d’urgence.