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Le Syndicat canadien de la fonction publique se joint aux travailleurs du monde entier pour condamner le régime militaire de Birmanie (Myanmar), qui réprime les manifestations pacifiques et légitimes tenues dans plusieurs villes, dont Rangoon, depuis plusieurs semaines.

Les manifestants, avec à leur tête des moines et des religieuses bouddhistes, dénoncent un régime militaire brutal qui a détruit des milliers de villages, imposé des travaux forcés à grande échelle et créé des hordes de réfugiés.

Depuis des décennies, ce gouvernement résiste aux pressions des militants pour la démocratie; il a placé Aung San Suu Kyi, leader de l’opposition démocratique, en résidence surveillée de façon soutenue depuis 18 ans.

En ce moment, les Birmans tentent de renverser ce régime militaire, et le SCFP se joint au mouvement de solidarité internationale pour appuyer les manifestations.

Des membres du SCFP ont participé à la délégation canadienne au congrès de l’Internationale des services publics (ISP) tenu cette semaine à Vienne, en Autriche, qui a condamné massivement les actions de la dictature birmane. Les syndicats du monde entier exigent le respect des droits de la personne et l’instauration de la démocratie en Birmanie.

L’ISP représente 20 millions de travailleurs du secteur public dans plus de 150 pays.

Pour Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, la communauté internationale doit maintenir la pression pour que les dirigeants birmans entendent raison : « Dans le mouvement syndical, nous connaissons bien le pouvoir du peuple qui descend dans la rue. Nous appuyons de tout cœur les moines et les religieuses de Birmanie, et appelons nos membres à se mobiliser tant et aussi longtemps qu’il le faudra pour que la Birmanie obtienne enfin la démocratie, la paix et les libertés syndicales. »

 

Consultez également le site des Amis canadiens de la Birmanie (en anglais seulement)