Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Au début du mois, le maire de Quito, en Équateur, a annoncé qu’il mettait fin aux projets de privatisation de l’eau de la ville. Il s’agit d’une grande victoire pour la Coalition pour la défense de l’eau publique, une organisation nationale de syndicats et de groupes communautaires.

Le défi consiste maintenant à assurer l’accès à une eau salubre à coût abordable à tous les citoyens de Quito. La municipalité songeait à privatiser sa société de distribution d’eau potable et de traitement des égouts (EMAAP-Q) depuis 2003. Elle a fait appel à PriceWaterhouse pour étudier la possibilité de privatiser une partie du système, sous prétexte que les fonds publics étaient insuffisants pour faire les nouveaux investissements nécessaires.

La coalition a pu démontrer que les calculs financiers de l’expert-conseil prévoyaient que la municipalité devrait fournir près de 20 millions de dollars US au cours des cinq premières années, tandis que la part des entreprises privées se limitait à 7 millions de dollars US. La coalition a aussi montré qu’après la sixième année du contrat, l’entreprise privée pouvait s’attendre à réaliser au cours des 30 prochaines années un profit de 226 millions de dollars US. En outre, la société détiendrait les droits exclusifs sur les sources d’eau de la région de Quito.

La coalition a mené une excellente campagne d’information et d’éducation pour dénoncer le processus de privatisation et exiger que l’eau reste publique et soit un droit pour tous. La coalition est formée de syndicats, de groupes de juristes et d’écologistes, de groupes communautaires, de groupes de femmes et de réseaux de peuples autochtones. Elle est appuyée par l’Internationale des services publics, la fédération mondiale de syndicats.

Pour de plus amples détails, visitez le site Web de l’Internationale des services publics.