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Les privatiseurs essaient de tirer les PPP des eaux boueuses qui ont fait les manchettes et obligé quelque 2 millions de Vancouvérois à faire bouillir leur eau.

En 2001, les inquiétudes de la population au sujet de la privatisation, incluant les conséquences en matière de commerce international, ont empêché la construction et l’exploitation en PPP de l’usine de filtration de Seymour. Cinq ans plus tard, les cadres de Veolia Water et de Earth Tech Canada avaient un seul message à livrer aux médias : si la ville avait respecté ses plans, l’usine aurait été en fonction avant le début de la tempête.

Ceux et celles qui se sont battu pour garder l’usine publique n’ont pas tardé à répondre. « Les défenseurs des PPP ont raison sur un point : le projet a été retardé à cause du long processus décisionnel lié au rejet par la population d’un modèle de PPP », a affirmé Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B.

« Cette situation est typique des projets de PPP. Le processus de soumission et de négociation du contrat est interminable et entouré de secret. En outre, il coûte cher, car il peut ajouter des années au temps nécessaire pour approuver le projet et le terminer. »

Derek Corrigan, maire de Burnaby, a présidé le comité sur l’eau de la région pendant la lutte sur l’eau de 2001. Il trouve « absurde » de lier les problèmes d’eau de la ville à la lutte contre les PPP.

La construction d’une nouvelle usine de filtration d’eau potable de 60 millions $ pour les réservoirs de Seymour et Capilano est en cours et l’installation devrait entrer en activité en 2009.

Tiré de Canadian Press et The Globe and Mail.