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Bonne Journée des collectivités !

Le président national, Paul Moist, a célébré la Journée des collectivités du 5 octobre en rendant visite à plusieurs sections locales du Sud de l’Alberta.

M. Moist s’est d’abord arrêté pour voir les employés de l’hôpital régional de Lethbridge. À Medicine Hat, il a ensuite participé à une campagne du SCFP au profit de la banque alimentaire locale et appelée « Stuff the Bus » (Emplissons l’autobus).

Le SCFP a décrété le 5 octobre Journée des collectivités afin de souligner et reconnaître le travail effectué par les employés du secteur public pour fortifier nos collectivités.

Les compressions du gouvernement fédéral nous semblerons des broutilles

Des observateurs affirment que la première ronde de compressions de programmes annoncée par les conservateurs nous semblera des broutilles en comparaison de ce qui s’envient.

La semaine dernière, le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a annoncé dans le même souffle, un surplus record de 13 milliards de dollars et des compressions de 1 milliard dans les programmes fédéraux.

Pour l’observateur moyen, de telles coupures dans les programmes alors que le gouvernement enregistre des surplus semblent difficiles à justifier. Toutefois, Ellen Russell, économiste au Centre canadien de politiques alternatives, affirme qu’entre les promesses de baisses d’impôt (9,9 milliards la première année), l’augmentation du budget de la défense (4 milliards) et diverses autres initiatives, le gouvernement accuse en fait un manque à gagner de 17 milliards. Le ministre Flaherty et le président du Conseil du Trésor, John Baird, ont donc envoyé leurs sbires dans les différents ministères. Ils sont revenus avec une liste de services et de programmes qui, même après avoir été sérieusement malmenés pendant des années par les libéraux et les anciens progressistes conservateurs, assuraient tout de même des services, du soutien et de la défense de droits à un large éventail de Canadiens.

Ces compressions vont de 55,4 millions de moins aux programmes d’emploi des jeunes, à 4,6 millions de coupures au programme d’appui aux musées en passant par l’élimination pure et simple du Centre syndical et patronal du Canada et d’un programme de contrôle du tabagisme à l’intention des autochtones canadiens. Ces compressions et d’autres encore sont importantes, punitives et cyniques. Mais les conservateurs ont promis de diminuer les dépenses de 22,5 milliards au cours de leur mandat. Il ne nous reste plus qu’à voir ce qui va suivre.

Rendez-vous sur le site http://cupe.ca/government/Current_federal_gove (en anglais seulement) pour voir une liste complète des compressions dont le SCFP croit qu’elles affecteront le plus les collectivités canadiennes.

Le SCFP interviendra dans la cause contre la publicité des médicaments

Le SCFP a demandé le statut d’intervenant pour la défense de la Loi canadienne contre la publicité des médicaments.

CanWest MediaWorks, qui est propriétaire de plus de 65 journaux, stations de radio, stations de télévision et sites Web, demande un assouplissement de la réglementation canadienne en matière de télécommunications, notamment la levée de l’interdiction de la publicité des médicaments d’ordonnance.

Pour CanWest, l’enjeu est que toutes les émissions américaines de télévision qu’elle diffuse sont conçues pour loger jusqu’à 50 % de contenu publicitaire. Au Canada il faudrait donc plus de publicité, mais la réglementation canadienne limite le contenu publicitaire à 12 minutes à l’heure.

CanWest veut faire plus de place à la publicité et l’entreprise se tourne en partie vers les États-Unis d’où il est possible d’importer des publicités sur les produits pharmaceutiques en même temps que le « contenu » des émissions. CanWest affirme que les restrictions imposées au contenu publicitaire constituent une violation de la liberté d’expression et une mesure discriminatoire envers les diffuseurs canadiens, puisque le public est déjà inondé de publicités américaines.

Les lois canadiennes interdisent les publicités qui mentionnent le nom du produit et ses vertus thérapeutiques alléguées, mais elles permettent les publicités informant les consommateurs de l’arrivée de nouvelles possibilités de traitement de certaines maladies, sans toutefois qu’elles soient spécifiées.

Pour le SCFP, l’enjeu est l’augmentation du coût des médicaments et le rôle joué par la publicité dans l’augmentation de la demande de médicaments dispendieux et non nécessaires. Le coût des médicaments d’ordonnance a bondi de 62,3 % entre 1994 et 2004.

Les médecins sont l’objet d’immenses pressions de la part des sociétés pharmaceutiques qui dépensent plus de 20 000 $ par médecin par année pour faire la promotion de leurs produits. Obtenir la permission de faire cette promotion directement auprès du public leur permettrait de pousser leurs campagnes de promotion à un niveau encore jamais atteint.

CanWest a demandé à la Cour supérieure de l’Ontario d’invalider les dispositions de la Loi et des règlements sur les aliments et drogues qui interdisent de faire la publicité de médicaments directement auprès des consommateurs.

L’entreprise a aussi demandé au CRTC d’assouplir la réglementation limitant le contenu publicitaire à la télévision et les restrictions imposées à d’autres formes de publicité comme la commandite et le placement de produit.

Le SCFP, la Coalition canadienne de la santé et d’autres syndicats ont demandé le statut d’intervenants à la cour. Nous aurions ainsi la possibilité de faire connaître nos préoccupations devant la cour.

D’importantes failles dans les recommandations d’un groupe de réflexion sur les dépenses en santé

Le SCFP n’a pas été surpris qu’un groupe de réflexion de droite connu pour son amour du libre marché ait publié un rapport faisant la promotion d’une privatisation accrue du secteur de la santé.

« Ce qui est remarquable, c’est la façon cynique avec laquelle l’Institut Fraser manipule les chiffres pour faire la démonstration d’une supposée crise de viabilité, a dit le président national, Paul Moist. Il est tout simplement absurde de prendre les dépenses des 5 dernières années pour en faire une extrapolation sur 60 ans. »

L’étude ne tient pas compte des facteurs qui poussent les dépenses provinciales en santé à la hausse, notamment le coût des médicaments, de loin la plus importante cause de la hausse des dépenses provinciales en santé.

« Il est évident que nous devons nous intéresser à l’avenir financier de notre système de santé. Mais une véritable discussion doit être large et inclusive et non biaisée et sélective », a ajouté M. Moist.

L’institut affirme que le taux actuel de dépenses en santé des gouvernements provinciaux est insoutenable et que la situation exige l’imposition de frais d’utilisateur, l’instauration d’une assurance-santé privée et l’ouverture à la surfacturation et aux services privés. Comme la documentation recueillie ici et ailleurs dans le monde le prouve, il s’agit de solutions qui mènent à la création d’autres problèmes.

« Dans le cadre de toute discussion sérieuse sur la limitation des coûts, on ne peut nier que notre système à payeur unique constitue la solution la plus efficace au financement du système public de soins de santé », a déclaré M. Moist.

Échec des discussions sur les régimes de retraite en Nouvelle-Écosse

Les pourparlers sur les régimes de retraite et les avantages sociaux entre cinq syndicats du secteur de la santé et les neuf directions régionales de la santé et le Centre de santé IWK n’ont pas permis d’en venir à une entente.

Les cinq syndicats : le SCFP, les Travailleurs canadiens de l’automobile, le Syndicat des fonctionnaires de Nouvelle-Écosse, le Syndicat des infirmières de Nouvelle-Écosse et l’Union internationale des employés de service négocient ces enjeux ensemble.

« L’échec des discussions sur les régimes de retraite signifie presque assurément que nous ne serons pas en mesure de conclure une entente en conciliation, affirme le coordonnateur des soins actifs pour le SCFP, Wayne Thomas, dont le syndicat reprend les négociations avec huit des directions de la santé dès la semaine prochaine. Les travailleurs des hôpitaux SCFP de l’ensemble de la province seront en position légale de déclencher la grève à la fin du mois. Et en ce moment, je ne suis pas très optimiste quant à nos chances de conclure une entente. »

Le SCFP représente des travailleurs des services, de bureau et de la santé dans 33 hôpitaux de Nouvelle-Écosse.

Les paramédics ontariens ont aussi droit à des pauses repas

Les paramédics ontariens affirment vouloir ce que les lois ontariennes du travail accordent aux autres travailleurs ontariens, des pauses repas désignées.

Jeudi dernier, des paramédics de partout en Ontario ont manifesté devant l’Hôtel de ville d’Ottawa afin de clamer leur demande : des conditions de travail équitables comprenant des pauses repas. Plusieurs municipalités, dont Ottawa, font fi des protections de base accordées à pratiquement tous les employés en Ontario par la Loi sur les normes du travail. Elles exigent des paramédics qu’ils travaillent de longues heures sans pause – une pratique pourtant interdite par la législation provinciale.

C’est la Loi sur les normes du travail qui assure à la plupart des employés de la province un seuil minimal de conditions de travail.

« Les paramedics travaillent fort tous les jours dans des conditions stressantes et parfois même dangereuses parce qu’ils tentent de sauver des vies et de protéger leurs collectivités, dit Michael Dick, président du Comité des services ambulanciers de l’Ontario et paramédic possédant 25 ans d’expérience. Ils ont besoin d’avoir un peu de temps pour se détendre et manger, de façon à apporter les meilleurs soins possibles au cours de leurs interventions d’urgence. »

Les paramedics d’Ottawa, membres de la section locale 503, sont les meneurs de la lutte pour l’obtention de conditions de travail équitables. Récemment, un arbitre du travail a ordonné à la ville d’Ottawa de respecter les normes minimales du travail en accordant aux paramédics une pause repas de trente minutes pour chaque période de travail de cinq heures. Mais la ville d’Ottawa a refusé et a plutôt choisi de s’adresser aux tribunaux pour obtenir le droit de continuer à ignorer les normes minimales du travail.

Pas de grève dans les écoles de Fort McMurray

La grève dans les écoles de la ville champignon de Fort McMurray a été évitée parce que le district scolaire a finalement offert à ses employés une allocation de subsistance de 350 $ par mois.

La section locale 2545 du SCFP, qui représente le personnel non enseignant, avait prévu tenir un vote de grève, mais elle l’a annulé après que l’employeur ait bonifié son offre. Les membres se sont prononcés par vote deux fois pour rejeter des offres comprenant une allocation de subsistance moindre.

« Nos membres ont communiqué un message clair : nous ne pouvons vivre à Fort McMurray avec ce que nous touchons », a dit le président du SCFP-Alberta, D’Arcy Lanovaz.

La présidente de la section locale 2545 du SCFP, Lorna Tollman, affirme que les allocations de subsistance sont devenues courantes à Fort McMurray.

« La ville, l’université, la province et les hôpitaux doivent tous verser plus d’argent en raison du coût exorbitant de la vie et de la pénurie de main d’œuvre, dit Mme. Tollman. Lorsqu’un Tim Horton paie ses employés15 $ l’heure, le conseil scolaire n’a qu’à se pencher sur son échelle salariale pour comprendre pourquoi il est aux prises avec une telle pénurie de main d’œuvre. »

L’entente a été ratifiée par 95 % des membres qui ont participé au vote. Le contrat de quatre ans prendra fin en 2009. En plus de l’allocation de subsistance de 350 $ par mois, les employés toucheront une augmentation de salaire de 13,5 % sur quatre ans.

Menace de grève au refuge Women in Crisis de Guelph-Wellington

Les travailleurs à l’emploi du refuge Women in Crisis de Guelph-Wellington pourraient être en grève dès le 27 octobre parce que la direction continue à exiger des concessions majeures.

« La direction a déjà commencé à aviser les clients que le refuge pourrait suspendre ses activités vers la fin du mois, dit Jill Smyth, conseillère syndicale du SCFP. Il est clair que l’employeur a l’intention d’imposer un lock-out ou de nous pousser à la grève. »

Les membres de la section locale 4393 du SCFP se sont prononcés dans une proportion de 96 % en faveur de la grève si une entente n’est pas conclue. La direction exige diverses concessions, elle veut diminuer le nombre de congés de maladie, éliminer les congés pour deuil et cesser de payer les travailleurs lorsqu’ils participent à des rencontres syndicales-patronales.

« Nous ne faisons que nous battre pour conserver nos acquis, alors que l’employeur semble déterminé à nous imposer des reculs, même s’il doit fermer le refuge pour arriver à ses fins », dit encore Mme. Smyth.

La section locale 4393 du SCFP représente des travailleurs qui offrent soutien et services conseils à des femmes battues et à leurs enfants de Guelph et du comté. Ces services sont un service de refuge complet pour les femmes et les enfants battus, des services conseils pour le centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles, un programme de transition et de logement et un programme destiné aux femmes des régions.

Les membres demandent aux groupes de femmes, aux sympathisants de la collectivité et aux résidents de prendre contact avec le conseil d’administration et la direction afin de manifester leur inquiétude. Le contrat des travailleurs est échu depuis le 31 mars 2006. La médiation doit débuter le 26 octobre.

Ce sont les services publics qui sont en jeu aux élections municipales ontariennes

La section locale 855 du SCFP, qui représente les travailleurs municipaux de Kawartha Lakes, organise une campagne de sensibilisation publique destinée à susciter la participation aux élections municipales ontariennes et à encourager les membres et les résidents à voter pour des candidats qui favorisent les services publics.

« Les services publics fiables et de qualité assurés par des travailleurs dévoués sont menacés d’être confiés en sous-traitance à des entreprises à but lucratif, affirme Lyn Edwards, présidente de la section locale 855 du SCFP. Les contribuables doivent s’assurer d’élire un conseil municipal prêt à investir dans les services publics. »

Le 29 août 2006, le conseil municipal de Kawartha Lakes a accordé à une firme de consultants le contrat de rédiger un rapport sur « La prestation des services de distribution et de traitement de l’eau de la ville ». Il semble que l’objectif de cet exercice soit clairement la recherche d’un modèle alternatif de prestation de services ou de gestion privée. Les installations d’eaux usées et de traitement de l’eau de la ville sont gérées et entretenues par les travailleurs municipaux et l’Agence ontarienne des eaux.

Certains services municipaux comme le ramassage de la neige aux installations appartenant à la municipalité, l’entretien des logements sociaux, la perception des infractions provinciales et la surveillance du stationnement ont déjà été confiés à des sous-traitants.

La section locale 855 du SCFP et le Conseil du travail de Lindsay et district organisent un débat de tous les candidats à la mairie le 12 octobre.

Les travailleuses de l’entretien de l’Université Royal Roads obtiennent l’équité salariale

Les travailleuses de l’entretien de l’Université Royal Roads en Colombie-Britannique ont remporté une importante victoire dans le dossier de l’équité salariale. Sept travailleuses de l’entretien, membres de la section locale 3886 du SCFP, ont obtenu une augmentation de salaire les menant à un taux horaire équivalent à celui des concierges.

Dans le cas de la superviseure de l’entretien, elle obtient une augmentation de 5,04 $ l’heure rétroactive à avril 2005. Pour les autres travailleuses de l’entretien, la décision signifie une augmentation de 2,14 $ l’heure rétroactive à l’entrée en vigueur de la convention collective, soit au 1er juin 2006.

La section locale 3886, qui représente 52 membres, a présenté cette cause comme un cas classique de discrimination salariale entre les aides ménagères et les préposés à l’entretien.

Le président de la section locale, Greg Higgs, a déclaré que cette cause serait immédiatement reconnue comme une cause évidente de discrimination salariale si elle devait se rendre en arbitrage.

« Nous avons présenté un dossier solide et après l’avoir étudié, l’employeur a accepté de corriger volontairement cette iniquité », a dit M. Higgs, qui a ajouté que cette entente est un exemple de ce qui peut arriver lorsque l’employeur accepte de travailler avec le syndicat au nom de l’équité.

« L’équité salariale a été l’une des priorités de la section locale 3886 et je suis très heureux que cette décision contribue pour une large part à corriger un préjudice historique. »

La direction de l’Université McMaster déclenche le compte à rebours vers la grève ou le lock-out

La direction de l’Université McMaster a demandé un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation au conciliateur du ministère ontarien du Travail, ce qui a déclenché le compte à rebours vers un lock-out ou une grève des adjoints à l’enseignement et à la recherche.

« La direction refuse d’aborder des sujets aussi importants que l’augmentation des frais de scolarité et la charge de travail excessive, des enjeux qui touchent non seulement nos membres, mais aussi les étudiants à qui nous enseignons et venons en aide chaque jour », dit la présidente de la section locale 3906 du SCFP, Sarah Declerck.

L’université sera en position légale d’imposer un lock-out 17 jours après la remise du rapport du conciliateur provincial. Les travailleurs seront en position légale de déclencher la grève au même moment.

La section locale 3906 du SCFP représente plus de 2 200 adjoints à l’enseignement et à la recherche, étudiants et diplômés. Leur contrat est échu depuis le 31 août 2006. Le syndicat participera à des rencontres de médiation avec les négociateurs de la direction au cours des deux prochaines semaines.

À Prescott-Russell, la direction tente de coincer les paramédics et le personnel des services sociaux

La section locale 3025 du SCFP, qui représente 160 paramédics et membres du personnel de bureau et des services sociaux et du logement des comtés unis de Prescott et Russell, à l’Est de l’Ontario, lance un avertissement, la direction se prépare à imposer un lock-out qui perturbera les services essentiels.

« La direction tente manifestement de nous coincer, dit Bob Manny, conseiller syndical du SCFP. Elle n’offre aux paramédics qu’une augmentation de 1 %. Une offre inférieure au taux d’inflation. »

Les travailleurs se sont prononcés dans une proportion de 85 % pour le déclenchement de la grève si une entente raisonnable ne peut être conclue. Les deux parties s’étaient entendues pour tenir des rencontres de conciliation les 11 et 12 octobre, mais l’employeur a annulé les rencontres. La date butoir pour le déclenchement légal d’une grève ou d’un lock-out est le 9 novembre.

« Les résidents devraient se demander pourquoi les deux comtés tentent de susciter un arrêt de travail juste avant la tenue des élections municipales, dit encore M. Manny. La province vient d’augmenter sa part du financement des services d’urgence à 50 % alors qu’elle n’en assumait que 34 %. Une augmentation de salaire raisonnable ne devrait donc pas représenter un fardeau trop lourd pour les contribuables. »

Le SCFP demande instamment aux résidents de prendre contact avec les membres élus du conseil et de leur demander d’éviter une interruption des services en offrant un contrat de travail équitable aux paramédics et aux autres travailleurs des comtés.

Solide mandat de grève pour les travailleurs du Conseil scolaire catholique du district de Waterloo

Les travailleurs du Conseil scolaire catholique du district de Waterloo se sont prononcés dans une proportion de 91 % en faveur du déclenchement d’une grève si une entente équitable n’est pas conclue entre la section locale 2512 du SCFP et la direction du conseil scolaire.

« Ce mandat de grève fort démontre que nos membres sont prêts à se battre pour obtenir un contrat de travail équitable, dit la conseillère syndicale du SCFP, Linda Thurston-Neeley. La volonté d’imposer des charges de travail additionnelles à des travailleurs déjà surmenés indique jusqu’à quel point le conseil est déconnecté de ce qui se passe dans les écoles. »

Le conseil veut confier aux adjoints à l’éducation et à d’autres membres du personnel de soutien la supervision des étudiants et ce, sans augmenter leurs heures de travail. La section locale 2512 représente aussi des secrétaires, des bibliothécaires, des travailleurs des soins à l’enfance et à la jeunesse et des techniciens. Les heures de travail, les salaires et les demandes de concessions de la part de l’employeur font partie des autres points en litige. Le contrat des travailleurs et échu depuis le 31 août 2005.

« Il est injuste de la part des syndics de voter pour que leur revenu soit doublé tout en tentant d’imposer des tâches additionnelles aux travailleurs de première ligne », dit encore Mme. Thurston-Neeley.