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Les revendications des conventions collectives ont changé en fonction du climat socioéconomique et des pratiques d’entreprises qui règnent au pays, d’après une étude de Statistiques Canada publiée cette semaine.

« Les revendications grandissantes en matière de santé et de sécurité en milieu de travail, ainsi que de justice et d›équité, ont donné plus de pertinence aux dispositions qui traitent de ces questions dans les conventions collectives, déclare Statistiques Canada.

« Parallèlement, les clauses d’indexation au coût de la vie sont devenues beaucoup moins populaires ces dernières années, caractérisées par un faible taux d’inflation, qu’au début des années 1980, période où l’inflation atteignait ou dépassait la barre des 10 pour cent. »

D’après cette étude, les dispositions de négociation collective les plus courantes en 2001, stipulées dans plus de 80 pour cent des ententes, sont celles concernant la santé et la sécurité au travail ainsi que la sécurité d’emploi. Les clauses d’indexation au coût de la vie étaient les moins courantes, n’apparaissant que dans 43 pour cent des conventions collectives.

« Le taux de présence élevé des dispositions de santé n’est pas surprenant étant donné la prise de conscience accrue de la nécessité de réduire les maladies et accidents professionnels, le stress et d’autres dangers, de dire l’organisme gouvernemental. « La fréquence des dispositions de sécurité d’emploi est également compréhensible, notamment à la suite de l’effondrement du secteur de la technologie de pointe qui a immédiatement suivi l’essor connu en l’an 2000, et de la hausse du taux de chômage qui en a résulté en 2001. »

Des dispositions portant essentiellement sur l’équité salariale et l’équité en matière étaient stipulées dans plus de 60 pour cent des conventions collectives. Bon nombre de travailleurs ont revendiqué des dispositions sur les études et la formation, tendance liée à l’évolution rapide de la technologie. En outre, l’évolution des pratiques d’entreprises et la concurrence accrue semblent aussi accentuer l’attrait des dispositions concernant la sous-traitance, les restructurations, et la participation des employés à la prise des décisions.

L’étude a souligné que la probabilité que ces dispositions de négociation soient stipulées dans les ententes des secteurs fortement syndicalisés, y compris l’éducation, la santé, le transport, les communications et les services publics, était généralement beaucoup plus élevée. Par contre, cette probabilité était généralement plus faible dans l’industrie de la construction.

Environ 80 pour cent des répondants ont qualifié leurs relations patronales-syndicales de bonnes, 20 pour cent ont dit qu’elles étaient passables et pratiquement personne ne les a qualifiées de mauvaises.

Visitez www.statcan.ca/Daily/Francais/050824/q050824b.htm pour de plus amples renseignements.