Le mot « déréglementation » napparaît pas une seule fois dans le rapport intérimaire sur la panne de courant du mois daoût dernier. Pourtant, selon le SCFP, il ne fait aucun doute que cest justement à cause de la déréglementation que les lumières dune bonne partie de lOntario et du nord-est des États-Unis se sont éteintes.
« Cest ce qui arrive lorsque nous laissons les entreprises daccorder plus dimportance au profit et au pouvoir quà la sécurité du public », a déclaré le secrétaire-trésorier du SCFP-Ontario, Brian OKeefe, au Groupe de travail Canada-États-Unis sur la panne d électricité. M. OKeefe participait à un forum public tenu le 8 décembre pour examiner le rapport provisoire du groupe de travail. Il a présenté un exposé au nom du SCFP national et de la division de lOntario.
Peu importe les événements particuliers qui se sont produits le 14 août, les causes profondes de la panne sont la déréglementation et la privatisation, affirmait le mémoire du SCFP.
« Dans un système dont la propriété est publique, les profits restent dans le système et sont utilisés pour garder les tarifs à un niveau raisonnable, rembourser la dette, maintenir la fiabilité et promouvoir le développement économique, a soutenu Brian OKeefe. Avec un système privé, les producteurs veulent vendre lélectricité au prix le plus élevé. En effet, les pénuries dénergie entraînent une augmentation des prix et donc des profits plus élevés. »
Le mémoire du SCFP demandait ce qui suit :
Peu importe les événements particuliers qui se sont produits le 14 août, les causes profondes de la panne sont la déréglementation et la privatisation, affirmait le mémoire du SCFP.
« Dans un système dont la propriété est publique, les profits restent dans le système et sont utilisés pour garder les tarifs à un niveau raisonnable, rembourser la dette, maintenir la fiabilité et promouvoir le développement économique, a soutenu Brian OKeefe. Avec un système privé, les producteurs veulent vendre lélectricité au prix le plus élevé. En effet, les pénuries dénergie entraînent une augmentation des prix et donc des profits plus élevés. »
Le mémoire du SCFP demandait ce qui suit :
- Des systèmes délectricité à intégration verticale partout au Canada. Lénergie publique fournit environ 80 % de lélectricité du Canada et seulement 25 % de celle des États-Unis. Mais avec la pression grandissante quelles subissent pour déréglementer leurs systèmes délectricité, les provinces canadiennes se font attirer dans la toile enchevêtrée tissée par les sociétés délectricité de nos voisins du sud.
- Un meilleur réseau canadien. Une coopération est-ouest en matière délectricité est de loin préférable à une intégration nord-sud pour ce qui est de la fiabilité de lénergie et de laccessibilité.
- Un approvisionnement délectricité sûr et à prix abordable, et des prix stables et équitables pour les consommateurs. Parce que quelques-unes des meilleures centrales électriques de lOntario ont été vendues à des entreprises privées, ce sont les consommateurs qui assument le coût des profits qui sentassent dans les coffres des sociétés.
- Le contrôle démocratique de nos systèmes délectricité. Avec la déréglementation, les entreprises nont plus de comptes à rendre.
- Des audiences publiques beaucoup plus larges dans le cadre des travaux du Groupe de travail mixte Canada-É.-U. et un véritable débat sur la déréglementation et la privatisation. Le SCFP et dautres qui comparaissent au forum public nont eu droit quà cinq minutes. Et, comme la souligné John Wilson de la Coalition de lélectricité de lOntario, le groupe de travail est « formé de défenseurs et de bénéficiaires de la déréglementation ».
- La fin de lintégration continentale des marchés de lélectricité et lexclusion de lélectricité des accords de commerce et dinvestissement comme lAGCS.