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Sherbrooke, le jeudi 22 mai 2003 - Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, dit le proverbe. Le dicton aura été vrai pour le personnel de soutien à la recherche de l’Université de Sherbrooke (UdeS) qui, après 29 longs mois de négociation, vient d’accepter une entente de principe. Les derniers échanges entre les représentants syndicaux et la direction universitaire, pour définir les termes de cette entente, se sont poursuivis jusqu’en début d’après-midi hier (mercredi), entente finalement approuvée par l’assemblée des membres du syndicat en soirée.

On se souviendra que, le 25 février dernier, les employés de soutien affectés aux activités de recherche de l’UdeS, dont 70 % sont des femmes, avaient accordé un mandat de grève générale à leurs représentants syndicaux. L’entente intervenue hier soir écarte tout recours à la grève.

Lizette Dubé, conseillère syndicale au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), explique que « les quelque 120 personnes affectées au soutien à la recherche obtiennent par cette entente des conditions de travail comparables aux autres employés de soutien de l’université. Par exemple, les minimums et maximums salariaux seront à peu près identiques et un avancement d›échelon annuel devient la norme. Pour ce groupe, il s’agit d’un rattrapage attendu depuis longtemps », a-t-elle ajouté.

Les grandes lignes de l’entente
Le nouveau contrat de travail sera en vigueur pour les trois prochaines années, soit jusqu’en 2006. Il prévoit, à sa signature, le versement de montants forfaitaires conformes aux paramètres salariaux gouvernementaux pour les années 2002 et 2003, et que ces employés n’avaient pas touchés, le précédent contrat ayant expiré le 31 mai 2001. Pour les trois années suivantes, soit 2004, 2005 et 2006, les augmentations seront conformes à celles négociées dans le secteur public et parapublic québécois.

Fait important à noter, l’entente permet de régler la question de l›équité salariale (hommes-femmes) pour ce groupe d’employés. Les salaires des catégories d’emploi à prédominance féminine sont ajustés rétroactivement à compter du 21 novembre 2001, date consignée dans la Loi sur l›équité salariale. Les femmes, mais aussi les hommes, qui assument ces emplois verront donc leur rémunération corrigée et intégrée dans les échelles salariales.

D’autre part, pour la presque totalité du personnel affecté à la recherche, la signature du nouveau contrat de travail signifie l’accès au régime de retraite. Des 120 salariés de ce groupe, sept ou huit uniquement participaient au régime.

La signature de la nouvelle convention collective pourrait avoir lieu d’ici la fin du mois de juin.

Rappelons enfin que le personnel de soutien aux activités de recherche fait partie du Syndicat des employées et employés de soutien de l’UdeS (SEESUS), qui regroupe quelque 1 100 employés de soutien de l’UdeS. Il constitue toutefois une unité distincte du syndicat général. Ce groupe d’employés a obtenu sa toute première convention collective en 1998 à la suite d’une démarche de syndicalisation longue d’une dizaine d’années, véritable saga judiciaire entre l’Université et le SEESUS.

Le SEESUS est une composante importante du secteur universitaire du SCFP qui représente 15 000 membres dans le secteur de l›éducation, dont 8 000 dans les universités québécoises, principalement du personnel de soutien. Présent dans plusieurs autres secteurs d’activités, comme les communications, les municipalités, la santé et les services sociaux, l’hydroélectricité, les transports urbain et aérien, les sociétés d›État et organismes publics québécois, le SCFP est aussi le plus important syndicat affilié de la FTQ.

Ce communiqué et d’autres infos sur le site scfp.qc.ca

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SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE (FTQ)