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Jusqu’où peut s’abaisser le gouvernement conservateur de Stephen Harper, lorsqu’il est question de nuire à l’environnement? Voici ses plus récents pas à reculons qui n’ont rien de bon pour notre planète.

En Europe, on vient de publier l’indice de rendement 2014 de la lutte contre les changements climatiques, juste à temps pour la 19e Conférence des Parties. Et cette fois encore, le rendement du Canada est épouvantable. Notre pays se classe au 58e rang des 61 pays dont on évalue les efforts de lutte contre les changements climatiques. Le Canada est le dernier pays industrialisé de cette liste. Au sommet, on trouve le Danemark et le Royaume-Uni. Les seuls pays à se classer sous le Canada sont l’Iran, le Kazakhstan et l’Arabie Saoudite.

De même, une nouvelle étude du Centre for Global Development de Washington sur l’engagement des pays envers le développement et les politiques environnementales classe la performance environnementale du Canada bonne dernière parmi les 27 pays riches évalués.

Et ce n’est pas tout. Récemment, le gouvernement Harper s’est prononcé en faveur de mesures climatiques régressives. Il est net que, sous la férule de Harper, le Canada fait figure de cancre de la classe en matière de progrès dans la lutte aux changements climatiques et les dossiers environnementaux en général.

Récemment, le secrétaire parlementaire du premier ministre publiait une déclaration qui « applaudit la décision du premier ministre (australien) Abbott de déposer un projet de loi qui abrogera la taxe sur le carbone. » On a fait bien peu de progrès jusqu’à présent à la 19e Conférence des Parties des Nations Unies sur les changements climatiques (CP 19), en cours en Pologne.

Les gouvernements progressistes, les syndicalistes et les environnementalistes réclament des avancées tangibles dans des dossiers comme l’équité, en reconnaissant, par exemple, que les changements climatiques exacerbent les disparités socioéconomiques et affectent d’une manière disproportionnée les pays défavorisés. Entretemps, le négociateur climatique en chef des Philippines, Naderev Sano, mène une grève de la faim en Pologne, dans l’espoir de faire avancer les pourparlers. La plupart des scientifiques soutiennent que le réchauffement des océans, résultat des changements climatiques, explique la force catastrophique du typhon Haiyan.

Voici le rapport de German Watch (en anglais) : http://germanwatch.org/en/7704

Et voici les détails de l’étude du Centre for Global Development (en anglais seulement) : http://www.cgdev.org/publication/commitment-development-index-2013