Les 74 cols bleus et cols blancs de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac participent à une séance de médiation afin d’obtenir une entente de principe avant la grève de cinq jours qui s’annonce. Celles-ci, si elles ont lieu, auront des répercussions sur le service aux citoyennes et citoyens ainsi que sur les activités entourant la fête nationale. Lors de la grève des cols blancs du 4 et 5 juin, la présence de plusieurs personnes a démontré que la population appuie les demandes raisonnables et responsables des syndicats.
« Le 14 juin dernier, en présence du maire François Robillard, l’employeur a déposé une offre globale qui ne répondait pas aux aspirations des membres des deux sections locales. Nous les avons relancés avec une offre finale qui a été refusée rapidement », a déclaré Marc-Antoine Lucas, président du Syndicat des cols bleus de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
« Cette journée de médiation sera l’occasion d’obtenir une entente de principe satisfaisante pour l’ensemble des parties. Si c’est le cas, le syndicat est prêt à annuler les prochains jours de grève pour répondre aux questions des citoyennes et citoyens et à participer aux activités de la fête nationale le 24 juin. Nous espérons que l’employeur sera aussi motivé que nous à en venir à une entente », ajoute pour sa part Johanne Parent, présidente du Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Les membres réitèrent que leurs demandes salariales sont inférieures à celles d’autres membres de municipalités et villes avoisinantes. Ils veulent régler le renouvellement de leur convention collective le plus rapidement possible. Il est à noter que ces derniers n’ont bénéficié d’aucune augmentation salariale depuis cinq ans.