Mark Hancock, président national du SCFP, a livré un message puissant aujourd’hui aux délégué(e)s de la convention annuelle du SCFP-Saskatchewan à Regina.
« Nous traversons une période marquée par la peur, la division et l’incertitude, a déclaré Mark Hancock. Pas seulement ici au Canada, mais dans le monde entier. L’élection de Donald Trump a bouleversé l’équilibre pour toutes et tous. Nous ne pouvons pas remplacer le locataire de la Maison-Blanche, mais nous avons le pouvoir de décider de notre réponse. »
Mark Hancock a souligné que la Saskatchewan se trouve en eaux troubles, car plutôt que de s’opposer à Donald Trump, le premier ministre Scott Moe se plie à ses volontés. Scott Moe a choisi de sacrifier les travailleuses et travailleurs du Canada, espérant ainsi que l’intimidateur détourne son attention vers une autre cible. Loin d’atteindre son objectif, Scott Moe abandonne les travailleuses et travailleurs. Le gouvernement du Parti de la Saskatchewan rend la vie de plus en plus difficile pour les travailleuses et travailleurs de toute la province.
« Maintenant plus que jamais, les travailleuses et travailleurs ont besoin d’un syndicat fort, et le SCFP, le plus grand syndicat du Canada, qui compte plus de 750 000 membres, est prêt à défendre les travailleuses et travailleurs ainsi que les services publics, a ajouté Mark Hancock. Le monde se transforme sous nos yeux, et l’extrême droite met en péril bien des acquis qui nous tiennent à cœur. Qu’il s’agisse de Donald Trump aux États-Unis ou du chef conservateur Pierre Poilievre ici au Canada, la menace à laquelle nous faisons face est la même : ils cherchent tous deux à nous diviser. »
Mark Hancock a réaffirmé que le SCFP a un rôle crucial à jouer en ce moment afin de garantir une voix forte pour les travailleuses et travailleurs.
« Pour contrer les appels à l’austérité et la rhétorique d’extrême droite qui mettent en péril nos communautés. Pour se dresser contre les menaces que Donald Trump fait peser sur notre pays. Pour protéger nos services publics et nos communautés. Pour bâtir une économie qui place les travailleuses et travailleurs au premier plan. C’est à nous, qui sommes ensemble ici, de montrer la voie. »