Des membres de la collectivité inquiets se joignent au personnel de l’éducation de l’UCDSB pour protester contre les réductions des services aux enfants ayant des besoins spéciaux
BROCKVILLE, ONTARIO – Un groupe d’amis déterminés, dont certains ont des petits-enfants qui fréquentent des écoles de l’Upper Canada District School Board (UCDSB), soutiennent les efforts du personnel de l’éducation du conseil scolaire pour protéger les emplois et services de première ligne contre des réductions sauvages.
Les membres du groupe appuient tous les employés qui luttent pour protéger les services qu’ils fournissent dans les écoles de l’UCDSB, mais ils sont particulièrement consternés par la réduction des heures de travail des aides-enseignants auprès des enfants ayant des besoins spéciaux.
En plus des aides-enseignants, les concierges, les préposés à l’entretien, les surintendants des immeubles et le personnel d’administration des écoles constatent que leurs emplois sont menacés à la suite des recommandations énoncées dans le rapport préliminaire des délibérations du service des finances de l’UCDSB.
Les conseillers de l’UCDSB discuteront du rapport lors de leur prochaine réunion, le mercredi 25 mai.
« Il est moralement répréhensible de s’attendre à ce que les enfants et le personnel de première ligne supportent le poids des compressions dans les écoles », a déclaré Ernie Guillemin, résident de Riceville et pompier à la retraite.
Il y a quelques semaines, un groupe d’amis a commencé à discuter des compressions proposées à l’UCDSB, même si Guillemin a souligné que, jusqu’à récemment, l’éducation n’était pas une chose à laquelle il accordait beaucoup d’attention. « Mais j’ai été déçu ces derniers temps. Il s’agit de nos impôts, et cet argent n’est pas dépensé comme il devrait l’être. »
« Depuis que nous avons commencé à parler des compressions, j’ai parlé à beaucoup de gens, j’ai obtenu beaucoup d’information, et il est clair que les aides-enseignants sont la meilleure aubaine que le conseil scolaire a pu obtenir », a-t-il affirmé.
« Les enfants qui ont des besoins spéciaux comptent sur eux pour réaliser leur potentiel et tirer le meilleur parti de leur éducation. En même temps, les aides-enseignants permettent aux enseignants de se consacrer à l’enseignement, et au reste des étudiants d’apprendre en subissant moins de distractions.
« Il est terrible de penser que les conseillers mettent en danger l’éducation des enfants. À quoi pensent les membres du conseil quand ils parlent de réduire les heures de ces employés? Nous devons protester. »
Sue Hanson, présidente de la section locale 5678 du SCFP, a dit qu’elle et ses collègues du secteur de l’éducation sont profondément reconnaissants envers le groupe pour son soutien. Elle a également souligné que les emplois les plus menacés par les compressions proposées sont parmi les moins bien rémunérés et les plus précaires du système scolaire. De plus, la plupart des emplois que l’on recommande d’éliminer sont occupés surtout par des femmes.
« De nombreux employés dont les emplois sont menacés sont des employés de première ligne : ils gèrent les programmes du petit déjeuner, fournissent de l’aide pour les devoirs, supervisent les élèves dans la bibliothèque et dans la cour, et font de la surveillance dans les salles à manger. Ils et elles sont la colonne vertébrale de l’école. Il est inadmissible que les conseillers songent à les licencier », a dit Sue Hanson.
Le SCFP ainsi qu’Ernie Guillemin et ses amis encouragent les parents, les grands-parents, les amis et les autres membres de la famille à communiquer avec leurs conseillers pour exiger d’autres solutions au déficit du conseil.
Guillemin lui-même espère faire deux heures de route pour assister à la réunion des conseillers mercredi prochain, avec un ami dont le petit-fils est un élève ayant des besoins spéciaux dans une école de l’UCDSB.
« Chaque année, c’est la même chose », a déclaré Sue Hanson. « L› UCDSB fait face à un déficit, il déclare une baisse des inscriptions, et il blâme le gouvernement provincial pour le financement insuffisant. Puis, pour combler le déficit, il recommande d’abolir les programmes qui aident les enfants les plus vulnérables.
« Mais les conseillers ont d’autres options, comme se joindre au SCFP pour faire du lobbying afin d’obtenir de la province un financement supplémentaire pour les besoins spéciaux en éducation, et un véritable examen de la meilleure façon de s’attaquer au déficit du conseil. Aucune solution ne devrait se concentrer exclusivement sur le soutien essentiel dont les enfants ont besoin », a-t-elle conclu.
Pour plus de renseignements :
Mary Unan
Communications du SCFP
647-390-9839