empty_classroom_nathan-dumlaoAvec plus de 90 pour cent de voix favorables, les membres de la composante 3 du SCFP 4163 ont voté massivement pour l’exercice de moyens de pression à l’Université de Victoria. La section locale négocie avec l’employeur depuis cinq mois. Elle est frustrée par la lenteur des progrès à la table. Ce vote de grève est le premier de l’histoire de la composante, mise sur pied il y a vingt ans.

La faiblesse des salaires et la précarité des conditions de travail comptent parmi les points où les négociations achoppent. Ces facteurs ont une incidence néfaste sur l’expérience des étudiants et le soutien qu’ils reçoivent.  

« Nous espérons pouvoir parvenir à un accord à la table de négociation et éviter la grève ou tout autre moyen de pression en septembre », indique le président de la section locale 4163 du SCFP, Greg Melnechuk. « La plupart de nos revendications ne coûteraient presque rien à l’université. »

Il ajoute que les propositions litigieuses touchent à une sécurité d’emploi de base déjà en place dans d’autres collèges et universités.

La composante 3 du SCFP 4163 représente 450 chargés de cours et professeurs de musique à l’Université de Victoria. Ils enseignent à 30 pour cent de tous les étudiants de l’UVic.

La section locale et l’employeur doivent retourner à la table des négociations le 8 août 2019.

« Nous sommes déterminés à conclure un accord négocié qui tienne compte équitablement des conditions de travail précaires de nos membres, qui s’efforcent de faire de leur mieux pour les étudiants », conclut M. Melnechuk.