Le 29 janvier 2017, à Québec, six hommes musulmans ont été tués alors qu’ils priaient à la mosquée. Cet attentat terroriste a affecté plusieurs familles, des amis, des voisins et des communautés tout entières partout au Canada. Nous avons tous été choqués de l’horreur et avons ressenti une immense tristesse.

Alors que le premier anniversaire de cet attentat islamophobe approche à grands pas, prenons le temps de réfléchir aux raisons de ce massacre. Même si cela est pénible, il faut en effet reconnaître que la haine, la division et le racisme font partie de la réalité canadienne d’aujourd’hui.

Selon le président national du SCFP, Mark Hancock, ignorer la menace islamophobe ne fait qu’aggraver le problème. « Heureusement, notre solidarité se renforce. À notre congrès national de 2017, les membres du SCFP ont demandé à ce que notre syndicat combatte la montée du racisme et de la haine à travers le monde. Nous continuons à aider nos membres et nos alliés à dénoncer le racisme et la discrimination sous toutes leurs formes, y compris l’islamophobie », a-t-il souligné.

Pour le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury, les communautés musulmanes du Canada doivent savoir que nous sommes à leurs côtés. « Le SCFP se souvient des défunts. Nous sommes aussi déterminés à soutenir ceux qui subissent de la violence, de la discrimination et des violations à leurs droits. Notre solidarité est beaucoup plus forte que la haine. Nous appuyons tous ceux qui réclament la fin de l’islamophobie », a-t-il déclaré.