Cette entente a été précédée de longues négociations
Environ 300 employé(s)s du district scolaire catholique de Red Deer ont conclu une première convention collective avec leur employeur. Ceux-ci sont aides-enseignant(e)s, employé(e)s de bibliothèque et employé(e)s de bureau.
L’entente prévoit de modestes augmentations de salaire, des mesures de protection des emplois, des dispositions relatives à l’ancienneté et un mécanisme de règlement des différends entre le personnel et la direction. Il a fallu près de trois ans de négociations pour conclure cette première convention collective.
Selon le président du SCFP-Alberta, Rory Gill, le personnel scolaire est mal rémunéré dans sa province :
« L’aide-enseignante moyenne gagne un peu plus de 27 000 dollars par année. Ce n’est pas suffisant pour survivre, et ce n’est pas assez pour les remercier de venir en aide à certains de nos enfants les plus vulnérables. »
Les négociations ont été longues parce que le gouvernement conservateur albertain refusait de rémunérer équitablement ces travailleuses et travailleurs.
« Le district doit faire approuver tout règlement par le gouvernement conservateur à Edmonton, explique M. Gill. Et les conservateurs restent opposés à l’idée de payer décemment le personnel du système scolaire. »
Il ajoute que les aides-enseignants et aides-enseignantes ont généralement une formation d’au moins un an. Ils doivent jongler avec les programmes pédagogiques, les besoins individuels des élèves et des responsabilités administratives, tout en assurant la sécurité des élèves.
« Je suis heureux que nous ayons pu faire bouger un peu les choses, mais l’Alberta doit sérieusement réajuster la rémunération du personnel scolaire. »