La Ville de Prince Albert, en Saskatchewan, refuse de reprendre les négociations depuis plusieurs semaines. L’impasse a été déclarée et les cols blancs membres du SCFP 882 se préparent à exercer des moyens de pression et pourraient même aller jusqu’à déclencher une grève générale dès le 10 août.
« L’offre patronale diminuerait le pouvoir d’achat de la main-d’œuvre à un moment où tout coûte plus cher », explique Tammy Vermette, présidente du SCFP 882. « Et, quoi qu’en dise la Ville, cette offre ne tient pas compte du coût de la vie qui explose; elle demande plutôt aux gens de faire plus avec moins. »
Depuis le rejet de l’offre finale de la Ville, celle-ci refuse de poursuivre les négociations. Le processus de conciliation obligatoire a échoué au terme d’une seule demi-journée.
De 2016 à 2021, la rémunération de la mairie et du conseil municipal de Prince Albert a augmenté de vingt pour cent, soit le double des augmentations, en deçà du taux d’inflation, obtenues par les cols blancs pendant la même période.
« La Ville de Prince Albert fonctionne grâce à nos membres », souligne la vice-présidente du SCFP 882, Cara Stelmaschuk. « Leur demander d’accepter des augmentations inférieures à celles que le maire et le conseil se sont accordées, c’est inacceptable. La Ville doit laisser tomber les excuses et faire une offre qui répond à la hausse écrasante du coût de la vie. »
Le SCFP 882 représente les cols blancs de la Ville de Prince Albert travaillant dans différents services : administration, technologies de l’information, application des règlements, inspection des bâtiments, arts et loisirs. Leur contrat de travail est échu depuis le 31 décembre 2021.