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Au SCFP, nous ne reculons jamais devant une bataille.  C’est ce message de force que le secrétaire-trésorier national du SCFP Charles Fleury a livré au 1 200 délégués de la Conférence du Conseil national des secteurs.  « Les grèves et les attaques aux tables de négociations se multiplient, a affirmé M. Fleury.  Mais le SCFP a les ressources voulues pour soutenir chaque section locale en lock-out ou en grève, ou qui doit mener des luttes en matière de services essentiels. »

Charles Fleury nous a rappelé que nos membres sont notre plus grande force. Le projet « Un monde plus juste » a été lancé l’an dernier dans le but de créer des liens directs avec nos 628 000 membres et de savoir ce que leur apporte l’adhésion à un syndicat.

« On entend beaucoup parler de diminution de la participation des membres. D’autres soutiennent que nous avons perdu la communication directe avec nos membres. Avec le projet “Un monde plus juste”, notre défi consiste à faire grimper le nombre de membres engagés », a souligné Charles Fleury.

En nous permettant de reprendre contact avec nos membres, le projet « Un monde plus juste » nous aidera aussi aux tables de négociations et ailleurs. « Je sais qu’en faisant cela, nous constaterons plus de changements dans nos milieux de travail, dans notre syndicat et sur la scène politique », a déclaré M. Fleury.

Les participants à la Conférence en ont aussi appris plus sur le projet « Un monde plus juste » en écoutant Kathy Johnson, directrice adjointe de l’organisation et des services régionaux. « Si vous demandiez à vos membres de porter un macaron au travail demain, ou de porter une chemise rouge, ou de participer à une manifestation, ou de vous accorder un vote de grève de 100 pour cent, répondraient-ils à l’appel? », a-t-elle demandé aux délégués.  Elle a incité les membres à songer à utiliser le projet « Un monde plus juste » pour rester en contact avec leur base.

Quatre membres du SCFP qui ont participé au projet « Un monde plus juste » ont ensuite parlé de leur expérience, de leurs succès et des leçons apprises.

Cheryl Burbidge, qui travaille dans un hôpital de la Nouvelle-Écosse, a expliqué que cinq sections locales de ce secteur ont eu recours au modèle de communicateur « un sur cinq » pour joindre 4 600 membres.  Le modèle a aussi servi à distribuer les sondages sur les négociations et à les récupérer, ce qui a donné un taux de réponse de 60 pour cent, le double de ce qu’ils obtiennent habituellement.

Tena Creamer, travailleuse des conseils scolaires de l’Î.-P.-É. et membre de la section locale 1775 du SCFP, a raconté que les quatre sections locales de son secteur ont nommé une « personne-ressource » dans chacune des 63 écoles de l’île.  « Nous avons essayé de trouver des personnes ouvertes et amicales, avec lesquelles les membres se sentiraient à l’aise de parler de leurs enjeux et de leurs problèmes. »

Anna Clauser, agente de bord chez Air Canada et membre de la section locale 4095 du SCFP, a raconté que 1 000 agents de bord ont participé à une récente assemblée publique téléphonique.  « Un autre de nos buts est de mettre en place des membres-mobilisateurs à chaque base du pays », a-t-elle précisé.

« Les conversations que nous avons eues avec nos membres nous ont préparés à une nouvelle ronde de négociations », a pour sa part affirmé Heather Skolly, travailleuse des conseils scolaires de l’Ontario et membre de la section locale 7474 du SCFP.  « Le travail de communication entrepris avec les sections locales dans l’ensemble du secteur nous a aidés à créer un sentiment d’unité. »

Sylvia Sioufi a résumé la discussion.  « Les sections locales n’ont qu’à trouver quelque chose qui intéresse les membres et à se lancer, a-t-elle suggéré.  Commencez là où vous en êtes, allez voir les membres et changez votre façon de faire au besoin. » « Allez, écoutez, bâtissez. » C’est le mantra du projet « Un monde plus juste ».

Mme Sioufi a utilisé l’analogie du réservoir à eau chaude.  « C’est comme si vous vouliez garder les membres à une bonne température. Vous ne pouvez pas vous attendre à passer du froid au chaud.  Mais il est beaucoup plus facile de passer du tiède au chaud. »